oui Arcole ! - L’Armée Française et les Etats du Levant - forum "Livres de guerre"
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L’Armée Française et les Etats du Levant / Maurice Albord

En réponse à -10 -9 -8 -7 -6 -5 -4 -3 -2
-1général Spears? de arcole

oui Arcole ! de Laurent Laloup le vendredi 09 juin 2006 à 20h36

Extrait du N° 310 de la Revue de la France libre
(mais ce n'est pas exactement la même version)

Le 18 juin (1945), avec ses derniers véhicules en état de marche, elle (l’ambulance Spears) participe au défilé de la victoire. Les conductrices britanniques sont de la fête, avec leur infatigables voitures de liaison qui arborent fièrement, côte à côte, fanion francais et fanion anglais, rappelant à tous leur double appartenance. Des blessés de la DFL, venus de l’hopital du Val-de-Grace où ils sont en traitement et placés tout pres de la tribune d’honneur, les reconnaissent au passage et manifestent bruyamment leur gratitude en criant des « Vive Spears » redoublés. Malencontreuse initiative ! Ces cris viennent rappeler au général de Gaulle les manifestations violentes qui se déroulent, alors, dans les territoires du Levant, en particulier à Damas. Depuis l’armistice de Saint-Jean-d’Acre, que les Britanniques ont conclu en ignorant délibérément la France libre, un homme ne cesse de s’opposer à de Gaulle dans cette région du monde : le général Spears. L’ambulance paiera pour lui. Son ordre de dissolution, signé sur-le-champ, lui parvient le 20 juin avec un délai d’exécution de quarante huit heures. Grosses émotions dans la formation, où cette sanction brutale est ressentie comme une injustice flagrante. Surprise et colère également, au niveau des officiers les plus anciens et les plus représentatifs de la DFL. Ils font une démarche pressante auprès du cabinet du général pour qu’il revienne sur sa décision. Finalement, la dissolution, qui était de toute manière programmée, est reportée au 30 juin et le général adresse au médecin-colonel Vernier une lettre personnelle dans laquelle il rend un vibrant hommage à l’action de l’Ambulance Spears.
Cet épisode laisse quand même, au cœur de chacun, un peu d’amertume. Lady Spears, qui reprendra, après la guerre, sous le nom de Mary Borden, ses activités d ‘écrivain, réglera ses comptes avec l’histoire dans un roman intitulé : A journey down a blind alley.

Pierre MERCIER


Cordialement
Laurent

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