Bonjour, Jacques,

Le livre (qui est inspiré de la thèse de Maîtrise d’histoire contemporaine de l’auteur) s’arrête à Casablanca, lors de l’engagement du grand-père et de son frère.

Toutefois, en conclusion, il y a quelques lignes qui résument le parcours militaire des deux protagonistes.

***Au Maroc Emile et son frère Louis, comme évadés de France ont obtenu, par dérogation, l’autorisation de servir dans le même bataillon. Ils sont affectés le 7 septembre 1943 au 1er Groupe de Chasse de la 4e escadre de l’armée de l’air des FFL. (groupe Navarre, semble-t-il, d’après mes courtes recherches…), stationnés d’abord en Tunisie puis en Algérie. Le 1er septembre 44, ils foulent le sable de St Raphaël. L’armée remonte ensuite le couloir rhodanien. Après une permission en septembre 44, ils rejoignent le GC dans l’Est. Ils sont démobilisés le 26 août 45***

Il est vrai que j’ai, a priori, « fait confiance » à ce bac +5 en histoire, et que je n’ai pas exploré davantage l’histoire de l’unité dans laquelle se sont engagés ses aïeux. L’auteur parle à plusieurs reprises du fameux « choix » à faire en AFN, des Français Libres, de l'indéfectible fidélité de son grand-père à l'auteur de l'Appel du 18 juin etc… et donc j’ai eu tendance à considérer que son grand-père s’était effectivement engagé dans une unité FL. Me suis-je trompée ? et plus « grave » s’est-IL trompé ?
Je pense que vous ne tarderez pas à faire la lumière sur cet épisode.

Cela n’enlève rien toutefois au document « états de service » de mon père, donné à lire dans le message précédent et qui stipule bien une solde CS pour la période Espagne.
Je me permets de rappeller au passage l'épisode vécu par le complice de mon père, Robert Bertrand, qui rêvait de s'engager dans le Groupe "Alsace" à son arrivée sur le sol AFN, si un méchant examen de mathématiques ne l'en avait dissuadé... il existait donc bien des unité FAFL en "formation" en juillet 43 (?).

amitiés et a plus tard sans doute pour en savoir plus!
Frédérique