Bonsoir,
Non je ne pensais pas spécifiquement aux Alsaciens en répondant "On a toujours le choix de mourir", je voulais plutôt relever que l'expression "on a pas le choix" signifie plutôt "on a pas le choix entre deux alternatives équilibrées" mais qu'en presque toute circonstances on a le choix en fait.
En lisant par exemple les portraits des Compagnons de la Libération, on trouve un certain nombre de cas de père de famille qui ont fait le choix de mourir malgré tout.
Je pense également à 1 ou 2 des fusillés de Nantes qui étaient des Allemands ayant refusé de faire partie du peloton d'exécution. Je supposes que les autres disaient "On a pas le choix". Pourtant ces deux là avaient choisi.
Concernant les Alsaciens, le choix pouvaient être encore plus dur parce que c'est éventuellement leur famille qui partait en camp de concentration. Que s'est passé pour la famille de votre grand père ?
Mais malgré tout, je suppose que parmi les Alsaciens, comme partout, il y a eu des volontaires pour rejoindre l'armée Allemande, ou les SS, et que l'étiquette "malgré nous" leur a bien servi pour se dédouaner.
Amicalement
Jacques
PS : réponse à la question subsidiaire : pour ma part j'aurais plutôt choisi d'être du coté de la crosse que du coté du canon, je crains. |