Le critique, nommé Germain Souchet, s'il décrit avec sensibilité la manière de filmer, est assez "limite" sur le plan idéologique : il fait voter les Scholl démocrate-chrétien après la guerre et les annexe, tout en notant brièvement (et plus honnêtement que certains

) qu'ils sont luthériens, aux discours actuels de Benoit XVI. Surtout, il assimile, comme tant d'autres, le nazisme à un totalitarisme froid de type stalinien, et dès qu'un fonctionnaire ou un soldat allemand est présenté sous un jour humain et non comme un vulgaire automate, écrit noir sur blanc que c'est la grâce divine qui le touche par l'intermédiaire de Sophie. Mais non ! Si elle trouble ces gens, c'est justement parce que Hitler les a eus au sentiment, et qu'ils sont complètement soufflés de voir qu'on peut penser autrement, sur la guerre comme sur la patrie.