Chacun sa façon d'aimer la France. Pierre Brossolette, quand il se jeta par la fenêtre pour échapper à ses tortionnaires, n'a pas eu le temps de faire des phrases.

Quant à Jean Moulin, il n'était plus en état de prononcer un mot, dans l'état où l'avaient mis les amis de M. Brasillach.

Les femmes et les enfants d'Oradour sur Glane ont ils pu chanter la Marseillaise, ou crier vive la France, dans l'église explosée et incendiée où les avaient enfermés les preux chevaliers de la Waffen SS, tant glorifiés par les kollabos?

Non, silence conternant de ces pas patriotes, mauvais vrançais! Silence des agneaux!

Ah une expression patriotique, quand même! Mais est elle recevable, s'agissant d'enfants, et d'enfants juifs? Les pensionnaires de la maison d'IZieu ont chanté, dans le camion qui les emmenait "Vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorraine". Les infâmes petits métèques!