Il a subi la Seconde Guerre mondiale à la place qu’avait pour lui choisie son père, général aux ordres du maréchal Pétain, celle d’un jeune homme de bonne famille dévoué au service des déshérités. À sa sortie de l’Ecole navale, il découvre l’Indochine en 1947.

Quelle belle façon d'escamoter un début de carrière qui sera ensuite héroïque!

C'est quasiment le résistant de Coluche, qui prend le maquis en 1947, et fait sauter un pont en 1951!

Il s'est dévoué au service des déshérités, le brave jeune homme, pendant que ceux de Bir Hakeim recevaient les bombes des Stukas, pendant que les os de Jean Moulin craquaient sous la torture, pendant que les bus de la RATP ramassaient des foules vers le Vel d'Hiv. Il a porté des bonbons aux petites vieilles pendant qu'on massacrait ceux du Vercors et des Glières; les barricades de Paris ne l'ont pas motivé, ni la bataille pour Colmar.

Aprés ce préambule, je le trouve trés peu héroïque, le Crabe Tambour. Je préfère encore la version cinéma.