Bonsoir Igor, bonsoir à tou(te)s,
Votre avis d'expert me rassure. J'avais la désagréable impression d'aller à contre-courant de l'opinion générale des auteurs traitant du sabordage de la flotte de Toulon.
Par ailleurs, il suffit de suivre les pitoyables gesticulations de l'amiral de Laborde, pour se convaincre que ce dernier n'avait pas la moindre velléité de reprendre le combat aux côtés des Alliés. Dans les heures et les jours qui ont suivi le sabordage, il employa toute son énergie à démontrer qu'il était monstrueux de laisser dire par Hitler qu'il aurait pu manquer à sa parole de ne pas combattre les Anglo-Américains. Il alla jusqu'à exiger les excuses de Hitler en personne. De Brinon (côté Vichy) et Ribbentrop (côté nazi) déployèrent des trésors de diplomatie pour calmer le bouillant amiral... sans succès. L'histoire mérite d'être contée.... faudra cependant attendre que je retrouve mes archives.
Bien cordialement,
Francis. |