Bonsoir René, bonsoir à tout(e)s,
Je connais mal cet événement. J'ai une question :
Quand l'amiral Laborde ( c'est bien lui ?) donna l'ordre de sabordage, est-ce qu'il y eut des manifestations de dissidences, mêmes velléitaires, une discussion chez des chefs marins ou ont-ils tous accepté cet ordre démontrant, s'il le fallait encore, que l'Etat de Pétain fut entièrement à la botte du Reich ?
Comme j'ai la flemme par ces temps de neige et de frimas, je te renvoie aux réflexions que je déposais ici
en 2004.
Il me semble que cette contribution répond à tes questions.
Ajoutons, comme l'indique Arcole, que sur les 20 sous-marins qui se trouvaient à Toulon, 5 gagnèrent le large dans des conditions controversées.
- La
Vénus qui se sabordera à l'extérieur de la rade, son commandant (le lieutenant de vaisseau Crescent) refusant de rallier Alger.
- Le commandant de l'
Iris, dont l'équipage est réduit, décidera de se rendre à Barcelone. Le bâtiment sera saisi par les autorités espagnoles.
- Le
Glorieux se dirigera vers Valence d'où, après s'être ravitaillé, il pourra reprendre la mer et rejoindre Oran. [*]
- La
Casabianca et le
Marsouin rallient Alger.
Bien cordialement,
Francis.
[*] Les conventions internationales permettent, en temps de guerre, à un navire belligérant de faire escale dans un port neutre, à condition de n'y rester pas plus de 24 heures.