Faut-il donc se présenter et disposer d'une origine émotionnelle pour dialoguer en ces lieux ? Si votre site dont j'ai pris connaissance longuement avant de le référencer éventuellement avait été si clair au niveau des documents , je n'aurais pas posé la question qui a suscité votre colère et la tentation de mutisme conseillé à tort par votre fille. J'ai des raisons de penser que l'appartenance à une amicale n'est pas suffisante pour attester d'un parcours. Saviez-vous que certaines ne vérifiaient pas la qualité de Français Libre pour désigner leurs délégués ?
La juxtaposition de l'insigne des FFL et de celle de Rhin et Danube, la participation au sein du CEFI à la campagne d'Italie sont à l'origine de ma question. Puisque vous avez recherché autour de cette période , vous n'êtes pas sans savoir quels ont été les problèmes entre les mémoires de l'Armée d'Afrique et celles des Français Libres.
Les Giraudistes étaient en Afrique bien avant juillet 1943 et ne sont pas pour autant Français Libres. Lisez donc la biographie du général Monsabert. La réponse est évidemment "politique". Les évadés d'Espagne ont eu affaire à partir de fin 1942 à deux bureaux de recrutement : celui de l'Armée d'Afrique et celui des FFL. Pour beaucoup, plus pressés de se battre que de se questionner sur l'avenir, le choix n'a été qu'affaire d'accueil en Afrique et de promptitude de l'accueil. Cela ôte-t-il à leur valeur ? Sûrement pas .
Message abrubt et suspicieux dites-vous ? On pourrait sans aucun doute qualifier de même les réponses dont vous m'avez honoré .
On dira que la question était déplacée et qu'il est toujours aussi délicat aujourd'hui, comme il y a 60 ans, de questionner autour de l'armée française pendant la Seconde guerre mondiale. Qu'on ne s'étonne pas après qu'elle soit la grande oubliée de l'histoire !
Si pour le dialogue c'est rapé comme il est dit plus haut, et bien je vous laisse à vos monologues entre habitués.
Bonne continuation dans vos débats |