Le sens de certains mots - A livre ouvert ... - forum "Livres de guerre"
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En réponse à -2 -1*

Le sens de certains mots de René CLAUDE le vendredi 10 février 2006 à 12h23

La mémoire, l'honneur et l'amitié ne sont pas des mots creux et des concepts vains pour Guy Dupré, un auteur singulier dans des lettres françaises qui manquent d'esprits libres. Deux de ses passions étant la littérature et l'histoire, je me dis qu'il mérite d'avoir une place dans Livres de Guerre.
Dans Les manœuvres d'automne (Editions du Rocher, 1997 pour la rééd.), il écrit :

Pourquoi le dernier matin de Robert Desnos me ramène-t-il au 29 septembre 1962, à bord de la Frégate où nous roulions vers Nancy, sur la nationale 4, peu après Toul, quand Mélanie sentit se crisper ma main sur sa cuisse ? La radio de bord annonçait l'accident mortel, sur l'autoroute de l'Ouest, dans son Aston-Martin marron bronzé, de Roger Nimier et de Sunsiaré de Larcône.(...) Le même jour, le frère du général, le docteur Georges Salan, grand résistant et gaulliste irréprochable, fera vibrer la corde maçonnique chez certains membres du Haut Tribunal militaire : "Raoul et moi appartenons à une famille dans laquelle, quelles que soient les divergences d'opinions et les oppositions d'idées, on ne se renie pas entre frères. (en italique dans le texte)
(...)
La fin de Brasillach comme la fin de Robert Desnos nous font remettre à chaud la vieille querelle manichéenne entre maréchalistes et généralistes. De telles querelles ont aidé deux générations qui sonnaient le creux à se donner une contenance (en italique dans le texte). Il y a quelque chose de roboratif dans ces histoires de vivants de l'avant-veille. Drieu peut ramener sa braise. L'Histoire ressemble à la locomotive échouée au fond de la forêt vierge où André Breton voyait la "beauté convulsive" sous sa forme "explosante fixe", l'Histoire à vapeur, dans laquelle montèrent, pour se faire "rouler", nos frères d'autres lits dans le temps. Autour des épaules du Hussard bleu, le Marchand d'oiseaux et l'Homme couvert de femmes ont passé leurs bras d'ombre. (...) Vaut-il mieux finir à quatre pattes, sous l'uniforme de coupolard, l'épée académique au côté sur laquelle il serait vain d'espérer voir s'embrocher, comme Vatel, tel vendeur d'arlequins ou porte-coton de la feue littérature française ? Durer n'est pas jouer. Durer, parfois, c'était jouer - jouer sa vie sur le fait poétique, sur le fait transhistorique.


Il a du style cet auteur méconnu ! (Il devrait bien s'entendre avec Pol Vandromme.)

RC

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