Au cours de ses recherches pour ce livre, A. Beevor constata que les archives soviétiques ne furent que très partiellement ouvertes dans les années qui suivirent la chute du Mur. Les autorités russes ont fait mousser l'opération par un effet très "relations publiques", un peu de vérité dans un nuage de faux ! Les chefs des services secrets actuels contrôlent toujours très sévèrement les archives compilées par leurs prédécesseurs du KGB. Même en montrant patte blanche, les chercheurs ne peuvent pas consulter certains cartons contenant des rapports sensibles rédigés lors de la période 1930-1954.
Il faut noter l'honnêteté historienne de A. Beevor : à plusieurs reprises, il indique qu'il lui est impossible d'affirmer catégoriquement tel fait. Cette attitude anti-scoop est toute à son honneur.

RC