Bonjour,
Dans le second chapitre du DVD1, des marins de la flotte française fixée dans le port d'Alexandrie, futurs Français libres, racontent leur choix de la dissidence après la cessation des combats et la signature de l'armistice. A ce moment-là, il n'est pas encore question de rejoindre la France libre à Londres, mais on a l'impression que certains officiers supérieurs de la flotte facilitèrent le départ de leurs jeunes officiers (Patou a quitté son bateau dans les règles, salué par son chef)) alors que d'autres ne voulaient rien savoir et lmirent aux arrêts de rigueur ceux qui manifestaient le désir de partir en "dissidence" (Barberot). On sait qu'il faut toujours prendre les témoignages avec prudence, mais on peut comprendre qu'une confusion régnait alors chez les chefs de la flotte d'Alexandrie. C'est étonnant, car on nous présente généralement les chefs de la flotte à l'été 1940 comme étant favorables au nouveau régime de Pétain. Est-ce qu'il y avait des clivages, des sympathies cachées pour ces jeunes dissidents ?
Est-ce que Jean Simon en parle dans ses mémoires ?
Cordialement,
RC |