Bonjour René, bonjour à tou(te)s,
Lorsque l'historien britannique Martin Conway se lança dans l'étude du rexisme et de Léon Degrelle, le petit monde des historiens belges ne manqua pas de sourire et de marquer son scepticisme. En effet, il a toujours été convenu que l'analyse du système et des mouvements politiques au royaume des Belges est d'une rare complexité et certainement pas à la portée d'un "étranger". On s'attendait donc au pire. Surprise ! Lorsque le livre fut publié, il fut unanimement salué comme un remarquable ouvrage de référence. L'historien britannique Conway cernait parfaitement le beau Léon, un personnage plus folklorique que leader charismatique.
Ci-dessous une photo à peine trafiquée ... du beau Léon.
Une petite précision à propos de la chronique du livre par Frédéric Saenen (lien mentionné par René)
Si aux élections de 1936, Rex remporte un succès inattendu soit 11,50% de suffrages, soit encore, au Parlement, 21 sièges sur 202. Ce n'est pas (encore) un raz-de-marée. Aux élections de 1939, l'inquiétude est telle que le primat de Belgique, le cardinal Van Roey, fait lire, dans toutes les églises, une lettre pastorale qui enjoint les catholiques à ne pas voter pour le parti "Rex". Résultat : Rex s'effondre et ne se maintient plus que par 4 sièges au Parlement.
Bien cordialement,
Francis. |