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Le salaire des neutres / Hans-Ulrich Jost

 

Dans le texte de René CLAUDE le vendredi 04 novembre 2005 à 13h24

Christoph Blocher est l'un des ministres helvétiques en fonction. Ses déclarations et discours impliquent donc l'Etat confédéral. Mais Christoph Blocher est également le chef historique de l'Union Démocratique du Centre, un parti ancré très à droite. Le populisme de cette formation s'est souvent affirmé à travers le refus systématique des propositions socio-économiques ou en matière de droit d'asile et a fait de l'UDC un parti souvent qualifié d'extrêmiste. Or, contrairement aux hurlement de l'extrême gauche Blocher n'est pas le Le Pen suisse.
La lundi 25 juillet 2005, Blocher représentait le gouvernement au cours de la commémoration des 60 ans de la fin de la Seconde guerre mondiale. A cette occasion, il a prononcé le discours qui suit reproduit ici dans son intégralité. C'est l'animateur du site Commentaires.com qui l'a mis en ligne afin de démontrer qu'il ne contenait rien de ce que les gauchistes avaient annoncé. J'estime qu'il a sa place dans ce fil sur la Suisse et la SGM.

RC

Mesdames et Messieurs,
Chers Amis de la Suisse romande,
Cari amici della Svizzera italiana,

Nous sommes aujourd’hui réunis dans une clairière chargée d’une symbolique toute particulière pour la commémoration, 60 ans après la fin de la guerre, du Rapport du Grütli du 25 juillet 1940.

I. L’Europe au cours de l’été 1940
Revenons en arrière, Mesdames et Messieurs, au cours de l’été 40. L’Allemagne national-socialiste semblait avoir mis sans difficulté presque toute l’Europe sous son joug. D’abord, la Tchécoslovaquie et l’Autriche tombèrent en 1938, sans recours aux armes. Puis, l’armée des blindés allemande conquit rapidement la Pologne, la France, le Danemark, la Norvège et les Etats du Benelux. Ensuite vint l’Italie, depuis longtemps fasciste, qui était sous la férule de Mussolini. La puissante armée britannique dut battre en retraite vers l’Angleterre et s’enfuir du continent européen pour ne pas être broyée par les forces de l’Axe. Partout, Hitler dominait en vainqueur avec son allié Staline et sa puissante armée.

II. Et la Suisse?
Au cours de l’été 40, la Suisse était complètement isolée et encerclée par des Etats totalitaires.
Notre pays était le seul refuge de liberté et de démocratie en Europe continentale. Tout autour régnaient la barbarie, la dictature, le mépris de l’être humain et le régime national-socialiste. Personne ne sera étonné d’apprendre qu’il n’y avait pas seulement de la joie et de la reconnaissance en Suisse, mais également de la peur, du désespoir, du découragement et de l’instabilité.

* «Comment devons-nous nous défendre?»
* « Pouvons-nous nous défendre?»
* «Tout cela ne sert rien.»
* «Les autres sont puissants. Que peut faire la petite Suisse?»

Telles étaient les interrogations quotidiennes.
L’esprit de la défaite commençait à hanter le pays. Le moral menaçait de s’effondrer. Et le Gouvernement? Ce que le Conseil fédéral proclama au cours de ces semaines n’était d’aucune aide et manquait de résolution. Le 25 juin 1940, le Président de la Confédération, Pilet-Golaz annonçait: «Pourrons-nous envisager sans retard une démobilisation partielle et graduelle de notre armée?» Au lieu de faire preuve de résolution, il préféra abandonner face au danger et à la détresse. Et il ajouta de façon sibylline: «Le temps est venu de la renaissance intérieure. Chacun de nous doit dépouiller le vieil homme.»1) Mais que voulait-il dire? Pourquoi ce vieil homme devait-il être dépouillé? Et à quoi devait ressembler ce nouvel homme? Compte tenu de l’appel lancé par le Nord en faveur d’un nouvel homme, les paroles de Pilet-Golaz ne pouvaient être interprétées que dans ce sens, tout comme Hitler qui ne concevait la nouvelle Europe que sous le joug allemand. Peut-être le Conseiller fédéral voulait-il dire tout autre chose? Peut-être Pilet-Golaz croyait encourager par ces paroles l’esprit de la résistance? C’est bien là que résidait le problème. En ces temps difficiles, la population attendait une position claire et nette, position qu’elle ne pouvait manifestement pas obtenir du Conseiller fédéral.

III. Le Rapport de Grütli du 25 juillet 1940
Outre la population, le Général Guisan était également préoccupé par ce comportement résigné qui se propageait dans toute la Suisse. Il le savait: la mission la plus urgente consistait à remettre de l’ordre dans les esprits et dans les cœurs. C’est donc sciemment qu’il a choisi ce lieu mythique pour tenir son discours, d’abord devant son armée, mais aussi à l’adresse des citoyens déstabilisés: il fallait que ce soit le Grütli, berceau de la Confédération, symbole de la liberté et de l’indépendance. C’est donc sur cette petite prairie qu’il a rassemblé le corps des officiers. Il s’agissait de procurer au pays la sécurité et de le préparer à un éventuel risque de guerre. Le Grütli symbolisait les valeurs que la Suisse avait à défendre: sa liberté, son indépendance et sa démocratie.
Par la suite, le Général Guisan a motivé son choix par le fait qu’il voulait parler lui-même à ses troupes, de soldat à soldat, les yeux dans les yeux. Il aurait pu certes prendre un local quelconque ou le faire d’une autre manière, au «Morgarten» peut-être ou à Sempach. Mais non, il fallait que se soit sur la prairie du Grütli, le berceau de notre indépendance, sur le sol qui évoque à tout un chacun tant de souvenirs.2)
Aux yeux du commandement de l’armée de l’époque, il était clair que ce pays avait érigé son identité et son bien-être sur les fondements de la liberté et de l’indépendance. Chaque génération est sollicitée pour perpétrer ce bien-être et faire en sorte que cette liberté d’antan soit partie intégrante de la vie nouvelle.
C’est justement en faveur de cette détermination que le Général Guisan s’est engagé, 65 ans auparavant. Chaque génération doit donc, à son tour, lutter pour cette même détermination, à savoir vers une Suisse indépendante.

IV. Le discours du Général
Le Général Guisan n’a pas tenu en 1940 de discours militaire, mais davantage un discours politique. C’est ce qui avait la priorité! C’est du moins ce que le chef suprême des armées reconnu instinctivement.
Est-ce que le Général Guisan a parlé librement à l’époque ou sur la base de notes? Les avis divergent à ce sujet. Quant à savoir, s’il a tenu son discours en français ou en allemand, il semblerait que les participants n’arrivent pas à se mettre d’accord. Des notes issues de son entourage attestent néanmoins de la nécessité d’en appeler à la défense morale du pays. «Nous n’avons plus le courage de résister à cent pour cent. Les cadres sont en partie fautifs. Puis viennent les bavards!3) Et enfin, les politiciens! Le premier combat que nous devons mener est celui contre le défaitisme». Oui, c’est aux cadres, aux élites, aux politiciens qu’il faut à nouveau insuffler la volonté de résister, non aux simples citoyens! Et non, aux milliers de soldats suisses qui ont accompli leur mission pour défendre le pays et lui sauvegarder sa liberté.

V. La portée du discours
La force symbolique du Grütli et du rapport du même nom ont eu un impact dans tout le pays. Le 25 juillet 1940 a ouvert la voie: Nous devons nous remémorer notre héritage historique. Nous devons placer l’indépendance de notre pays au-dessus de toute pusillanimité et toute tentation.
N’hésitons pas à nous défendre! Il était extrêmement important à l’époque pour le pays de voir que les décideurs avançaient et traçaient la voie à suivre.
Certains, surtout de jeunes officiers, ont été déçus par le 25 juillet. Ils attendaient une stratégie militaire dans les moindres détails. Pourtant, devant les militaires présents, Guisan tint un discours politique articulé autour de trois grands axes:

* l’affirmation de l’indépendance et de la démocratie en Suisse;
* la concentration des forces militaires dans le Réduit national au Gothard et
* l’appel à la défense morale du pays.

VI. Le Réduit national
Ce n’est pas un hasard si l’été 40, époque de grande détresse, a également engendré la naissance d’une nouvelle stratégie militaire, notamment celle du repli dans le Réduit national, soit dans la montagne fortifiée. Cette nouvelle stratégie ne pouvait que logiquement découler de l’affirmation expresse d’une Suisse indépendante et de ses valeurs. C’était l’expression incontestée d’une neutralité armée qui donnait l’impulsion de se fonder sur ses propres forces ! L’armée fit ce que, en fin de compte, tout dirigeant, qu’il soit politique, économique ou militaire, devrait savoir en tout lieu et à tout moment : en appeler à ses propres forces!
A l’évidence, chacun savait que la petite Suisse aurait dû s’incliner devant la puissance armée. Mais, en même temps, on se concentrait sur les particularités territoriales de ce pays pour se «vendre» aussi cher que possible. L’idée fondamentale de cette nouvelle stratégie était que les puissances de l’Axe manifestaient un grand intérêt en faveur d’un passage Nord-Sud, fonctionnant bien. Le Gothard fut donc l’objet de tous les désirs. La Suisse entendait le défendre ou le détruire si nécessaire.
Outre la neutralité et une politique pragmatique, cette stratégie constituait l’une des décisions des plus importantes de l’époque. Est-ce que la décision du repli dans le Réduit national était bonne ou mauvaise? Est-ce qu’il était judicieux de sacrifier le «Mitteland» et avec lui une partie de la population? Est-ce que les puissances de l’Axe se seraient laissées impressionner par une volonté farouche de défendre le pays. Tant de questions inutiles! La stratégie choisie était un succès. C’est ce qui est décisif. Est-ce qu’il y en aurait eu une meilleure? Cette question reste du domaine de la spéculation. C’est le résultat qui compte! En tout état de cause, l’avis énoncé par les militaires était édifiant: sans le filet de sécurité que représentait le Gothard, la Suisse ne revêtait aucune valeur pour ses adversaires. Le fait est que Hitler n’a pas attaqué la Suisse.

VII. La fin de la Seconde Guerre mondiale
Aujourd’hui, nous devons nous souvenir du 25 juillet 1940 avec reconnaissance, pour avoir protégé notre liberté et notre démocratie.
C’est avec le plus grand respect que nous devons honorer ceux qui se sont engagés de façon inébranlable pour l’indépendance de notre pays. Sachant que la force humaine a ses limites, nous devons remercier Dieu que notre pays ait été épargné par la guerre.
En ce jour de commémoration, nous devons exprimer notre gratitude à tous ceux qui, par leur courage, leur force et leur détermination, se sont engagés en faveur de la liberté en Europe.
Ayons une pensée, Mesdames et Messieurs, pour les nombreux soldats tombés au combat au nom de la liberté et pour toutes les victimes de cette guerre meurtrière.
Comment devons-nous juger le comportement de la Suisse pendant la Seconde Guerre mondiale? Elle a atteint l’objectif de ne pas entrer en guerre et parallèlement, de préserver son Etat de droit démocratique et libre et ce, en ne comptant que sur elle-même. Des erreurs ont été certes commises, mais elle a réussi à résister à la guerre en tant que pays neutre et démocratique. C’est non seulement à l’aune de ce succès que nous devons mesurer la Suisse, mais également lui témoigner une reconnaissance sans limite.

Mesdames et Messieurs, laissons la parole au Premier Ministre britannique de l’époque, Winston Churchill. Déjà en 1944, il a fait montre de davantage de compréhension historique pour la situation de la Suisse que bon nombre de têtes pensantes aujourd’hui. Ainsi, le 13 décembre 1944, soit cinq mois avant la fin de la guerre, Churchill constatait:
«Parmi tous les États neutres, c'est la Suisse qui a le plus droit à un traitement préférentiel. Elle fut le seul facteur international qui nous reliait encore à des pays devenus terriblement étrangers. Qu’importe que la Suisse n'ait pas été en mesure de nous accorder les avantages commerciaux souhaités ou qu'elle ait fait trop de concessions aux Allemands, afin de rester en vie? C'était un pays démocratique qui a défendu sa liberté depuis ses montagnes et qui, en dépit de son appartenance (ethnique), a en majorité pris moralement notre parti.»4)

VIII. Peur du Rapport du Grütli du 2005?
C’est assez étrange: à peine sait-on que cette cérémonie aura lieu sur le Grütli que déjà des craintes singulières se font jour. Bon nombre de politiciens, d’historiens et de journalistes critiquent, à titre préventif, la raison d’être de cette manifestation et ses éventuels motifs. La crainte qu’un événement historique, dominé par la volonté d’indépendance, d’autonomie, de liberté, de démocratie et de neutralité armée, puisse déployer tous ses effets, est bien présente. Nous pouvons nous en passer. Peut-être aurions-nous dû passer sous silence cette commémoration d’importance nationale pour l’oublier. Je vous pose la question: comment peut-on parler d’une «appropriation de l’histoire», lorsque, en ce jour, les valeurs fondamentales de notre pays, à savoir la liberté, l’indépendance et la neutralité sont au centre des considérations?
Certes, nous pouvons éprouver de la compréhension pour les craintes exprimées par ces personnes. En se penchant sur le passé, nous ne pouvons qu’acérer la perception du présent. Il n’a pas échappé à nos détracteurs que de nombreux citoyens sont aujourd’hui anxieux, voire désespérés au vu de la désorientation générale de la politique. Même l’invitation des organisateurs à la présente manifestation et leurs annonces traduisent cette inquiétude.
Peut-être, toutes les personnes qui sont venues aujourd’hui seront déçues parce qu’elles n’ont pas obtenu de réponse actuelle et pragmatique lors de la présente manifestation, qu’il s’agisse de l’indépendance, de la défense, du bien-fondé et de la raison d’être de notre armée. Beaucoup ressentiront la même chose que les jeunes officiers de l’époque qui ont été gratifiés d’un discours politique en lieu et place d’un discours portant sur une stratégie militaire.
Mais aujourd’hui, nous le savons : discuter de questions militaires et politiques ne revêt aucun sens tant que nous ne savons pas ce que nous voulons communiquer et par rapport à quoi nous entendons nous déterminer.
Non, Mesdames et Messieurs!
Comme autrefois, lors du Rapport du Grütli, la question de savoir ce que nous avons à défendre est plus que jamais d’actualité. Si aucun citoyen et soldat ne sont aptes à donner de réponse convaincante à cette question, c’est que quelque chose ne tourne pas rond au niveau de l’Etat. Aujourd’hui, en ces temps de révolution stratégique, il s’agit d’oeuvrer en faveur de notre indépendance, notre propre responsabilité, notre démocratie directe, mais aussi de notre liberté et enfin, de la neutralité en tant que stratégie de survie d’un petit Etat.
Le petit qui est pendu aux basques du grand et qui espère gagner davantage de sécurité, se leurre ! Le grand l’entraîne dans son sillage aventureux. Aspirer à une sécurité collective est souvent l’expression d’une faiblesse qui traduit toujours un manque de réalisme. William Pfaff, publiciste, répétait sans cesse que la sécurité collective est le prétexte pour ne pas devoir assumer de responsabilité individuelle en la matière.
De même, lorsque nous nous référons à la neutralité – survie d’un petit Etat comme la Suisse – nous nous devons de conserver de toute urgence ce principe.
La neutralité nous protège de l’enthousiasme belliqueux, de la manipulation par les médias et de baisser pavillon sous la pression. Elle nous permet un aide impartiale là où elle est nécessaire. Accompagnée du système de milice, elle permet de placer très haut la barre de l’engagement de l’armée. Mais cette neutralité a un prix! Elle requiert des politiciens, des diplomates, des soldats solides et conscients de leur valeur, qui n’attendent pas d’être applaudis par des tiers.
Le risque de devoir être involontairement impliqué dans un conflit aux côtés d’un partenaire plus puissant est bien plus réel que l’espoir consistant à croire que le fort accorde au plus faible, lors de cas graves, une aide illimitée. En effet, une alliance peut très bien se terminer en une prise d’otage. Je n’en veux pour exemple que les récents attentats terroristes en Europe, qui mettent en évidence que la neutralité constitue, même en temps de conflits supragouvernementaux, une meilleure protection que de prendre parti inopinément. C’est pourquoi la neutralité ne saurait signifier se mêler activement de tout et prendre position. Atout majeur en politique extérieure, elle permet, sur l’échiquier des forces internationales, de savoir à quoi s’en tenir.
Vous voyez, Mesdames et Messieurs, la réponse d’aujourd’hui n’est pas si éloignée de celle fournie au cours de l’été 40. Lorsqu’un historien5), spécialiste de la Suisse pendant la Seconde Guerre mondiale, affirme qu’il ne peut être dit que la Suisse se soit défendue avec succès parce qu’elle n’a pas été attaquée, cet auteur n’a apparemment rien compris à ce que signifiait la neutralité armée.
La neutralité armée consiste à empêcher des forces étrangères d’attaquer ou d’avoir l’idée de procéder à une attaque. Le prix à payer (sang, destruction de l’Axe Nord-Sud, effondrement de toutes les relations commerciales) devait être horriblement élevé. Par ailleurs, cette notion était déjà enseignée à mon époque à toute recrue. C’est donc la définition de la neutralité armée. Quant à son effet, il est qualifié de dissuasif. C’est non seulement pour cette raison que la Suisse n’a pas été attaquée, mais c’est également un indice du succès de cette stratégie.

IX. Conclusion
C’est pour cela qu’il convenait de lancer un appel à tous les inquiets, les désespérés et les bavards, les frileux et les hâbleurs, les faibles et forts: au vu de l’importante menace, la Suisse de 1940 s’est déclarée intégralement du côté de l’indépendance et de la neutralité.
Cette affirmation de la liberté d’antan a tracé la voie et donner le courage de déterminer librement non seulement une stratégie d’avenir, mais également de sauver notre pays.
Pourquoi, à une époque bien meilleure par comparaison, serait-ce impossible? Nous devrions donc transmettre tous ensemble ce message à notre Suisse, à savoir de nous rappeler de la force de la liberté.
C’était le cas à plusieurs reprises, en 1291; en 1648, lors de la paix en Westphalie; en 1848, lors de la fondation de l’Etat fédéral. C’était le cas il y a 65 ans, le 25 juillet 1940. Pourquoi devrait-il soudain en être autrement en ce dimanche 24 juillet 2005?
Loin de toute pusillanimité, déterminons nous pour un oui en faveur d’une Suisse indépendante et de 700 ans de liberté!
C’est également de ce oui que jailliront des réponses pratiques aux questions de nombreux citoyens inquiets.

1) Hans Rudolf Kurz, Dokumente des Aktivdienstes, Frauenfeld: Huber, 1965, S. 74-76.
2) Zit. in: Willi Gautschi, Henri Guisan, Zürich: NZZ, 1989, S. 267.
3) Gautschi, S. 278.
4) Winston Churchill, zit. in: Neue Zürcher Zeitung, 18./19. Januar 1997.
5) Thomas Maissen, Varianten des Patrotismus, in: Neue Zürcher Zeitung, 19.07.2005.

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