... mes ennemis je m'en charge!
Que l'on lise le Prince de Machiavel ou l'histoire contemporaine, on ne peut que se rendre compte du fait qu'en s'adressant a un allie trop puissant (les francais pour les florentins ou les americains pour les francais), on court a des problemes de longue haleine pour resoudre de graves problemes de moindre duree.
Les americains ont ils vraiment echoues dans leur politique de dementelement des empires francais et anglais au simple titre que le General Nogues gerait bien les relations franco-marocaines. Permettez moi, cher Ralph, d'en douter.
Ne serait il pas possible que leur strategie de creation de l'ONU sous leadership americain ait au contraire merveilleusement fonctionne jusqu'a la crise irakienne? Ne serait il pas possible que la decolonisation d'apres guerre (que j'approuve socialement) leru soit imputable plus qu'au mouvement independantistes (qu'ils ont largement soutenu soit financierement soit politiquement). Est il possible que le vote de John Major faisant basculer le commandement nord europeen dans le camps de l'Europe de l'ouest soit le premier vrai coup d'arret a l'extraordinaire succes de cette politique de domination mondiale?
Sans tomber dans la politique contemporaine, ne convient il pas de se poser la question (sous un angle purement HISTORIQUE) de savoir si Nogues et de Gaulle n'ont pas eu sur ce sujet moins de vision que Mikhael Gorbachov et Jacques Chirac quelques decqdes plus tard? L'interet de l'etude de l'histoire ne consiste t il pas (entre autre)dans l'enseignement qu'elle apporte sur la comprehension d'evenement contemporains et dans l'incroyable complexite que necessite un relatif equilibre entre le court terme et le long terme ?
J'espere ne pas vous avoir choque mais aimerait votre point de vue sur cette question qu'un officier comme le general Nogues s'est clairement pose lors de appels du pieds (un peu elephantesques) ou de roue de Franklin D Roosevelt.
Il n'y a pas de station de metro portant le nom de Rochambeau ou Lafayette a New York mais une de nos plus belles stations porte celui de Franklin Delano Roosevelt. |