L'éveil des nationalismes européens est bien antérieur à 1940. Tout a commencé avec l'Italie de Mussolini, suivie de prés par l'Allemagne. Même Churchill, a un moment de sa vie, a fait l'éloge du fascisme de Mussolini. Le dédain de la démocratie, le goût de l'ordre, les ambitions territoriales ou revanchardes ont fait en sorte que toutes les républiques de l'Europe ont progressivement disparu, pour laisser la place à des régimes autoritaires (Espagne, Portugal, Grèce, Hongrie, Roumanie, etc...) ou ont été vassalisés par les armes (Norvège, Hollande, Belgique, Pologne).
En décembre 1940, il n'existait plus aucun état démocratique en Europe continentale, hormis les pays neutres.
Le cas de la France demeure particulier, d'abord par son passé historique qui faisait d'elle le premier état républicain d'Europe, propageant à l'époque la révolution,
et par sa brutale conversion sans nuance ni réticence, qui a fait d'elle le plus important soutien à l'effort de guerre hitlérien, et un allié potentiel servile et empressé. |