Ne pes perdre de vue que l'appréciation même des faits peut différer d'une génération à l'autre, parce que soumise aux anachronismes de l'histoire contemporaine.
Il y a le prisme déformant de la subjectivité de chaque génération, aussi.
Il ne peut exister de vérité absolue, même dans l'énumération des faits. Les idéologies dans la mesure où elles ont toujours des tenants et des adversaires tentent d'infléchir l'interprétation des faits. On gomme, on atténue, on manipule les chiffres, on monte en épingle.
A chaud, aprés la guerre, c'est encore sur la lancée de la propagande, avec le temps, c'est tout aussi inexact, en raison de l'approche à froid des historiens qui n'ont pas vécu l'évènement, et extrapolent en fonction des évènements ultérieurs.
Le temps de paix, à cet égard, c'est la "poursuite de la guerre", par d'autres moyens. |