Bonjour,

Ce docu-fiction est sans conteste une réalisation cinématographique remarquable. A la réserve émise par René (difficile distinction entre les images d'archives et les reconstitutions), j'en émettrai une autre, en précisant bien que je n'ai pas visionné le début du film.
A la fébrilité des préparatifs du raid (images, par exemple, volontairement saccadées ou surexposées) répond, en contre-point, de superbes images de la vie quotidienne de trois générations de Japonais reliées entre elles par le leitmotiv du tricycle du petit garçon, de la jeune femme et de la montre du vieil homme qui ponctue les heures avant le cataclysme. Ces images japonaises respirent le calme, la paix et la sérénité. Le film se termine par les plans fixes poignants du tricycle et de la montre calcinés et figés pour l'éternité. Pour le spectateur, mal informé des tenants et aboutissants de la guerre du Pacifique, ce violent contraste entre les "séquences" américaines et les "scènes idylliques" japonaises pourrait laisser croire que le Japon était un havre de paix sans la moindre responsabilité dans l'origine du conflit. Mais encore une fois, je n'ai visionné qu'une partie du télé-film.

Bien cordialement,
Francis.