Chers co-internautes, cher Francis.
Vous dites : « Napoléon qui ambitionnait la maîtrise du monde »*. Il y avait surtout que tous les pays d’Europe étaient des monarchies et n’avaient qu’un objectif qui était de rétablir la monarchie en France. Il était dangereux de laisser se pérenniser en France un régime qui avait coupé la tête du roi. Les monarques européens redoutaient la contagion, d’où les différentes coalitions.
Napoléon privilégiait l’offensive pour contre-battre les coalisés. La meilleure des défenses est l'attaque. Cétait la dernière fois en Europe que la France se défendait contre un autre pays en usant de l’offensive préventive. Lors des conflits suivants elle se réfugia dans son pré carré derrière des fortifications illusoires et l’on sait ce qu’il en est advenu, 1870, septembre 14, juin 40 tant il est connu depuis Jules César qu’aucune fortification n’est imprenable sauf la lassitude de l’assaillant. Enfin le « syndrome de Vauban » quoi ! dont Napoléon ne souffrait pas.
Mais 20 ans, c’est long et en 1815 Napoléon avait vieilli et il n’a pas su faire comprendre au général Grouchy stationné avec son corps d’armée à 15 km au nord-est du champ de bataille de Waterloo que l’ordre qu’il lui avait donné la veille de stationner à cet endroit, était annulé et qu’il voulait le rameuter sur le flanc droit de Blücher. Si ce mouvement avait eu lieu, la bataille de Waterloo n’aurait pas été perdue par les Français car les Anglais étaient près de flancher. La restauration monarchique n’aurait pas eu lieu, du moins en 1815.
Mais je m'aventure de façon bien hardie sur un champ de bataille belge...
* Des historiens américains qui, comme tous les américain, ne comprennent rien à ce qui n’est pas américains, traitent Napoléon de dictateur sanguinaire.