Bonjour,
On sait que Fernand de Brinon, fervent partisan d'une alliance franco-allemande, avait noué des liens amicaux avec la plupart des responsables nazis.
Un exemple ! Après le débarquement allié en AFN et l'occupation par les Allemands de la zone Sud, Abetz tombe en disgrâce et est remplacé par des quasi-gauleiters de la SS.
Réflexion de Fernand de Brinon:
*** La politique d'Abetz, toute puissante et officielle au lendemain de l'armistice, consacrée, fournissant alors à toutes les administrations allemandes leur ligne de conduite, donne l'impression d'être devenue clandestine. L'ambassadeur du Reich fait tout ce qu'il faut pour justifier la boutade que le Führer a lancée dans un moment de mauvaise humeur, mais que des Français pourraient lui appliquer affectueusement :
- Abetz, c'est le dernier Français ! ***
Bien cordialement,
Francis. |