Francis Nous apprend encore que Jo Kennedy détenait des actions de l'IG Farben :
Joseph Kennedy et son "clan" possédaient un paquet impressionnant d'actions de la "I.G. Farben" On a avancé le chiffre de centaines de millions de dollars. On comprend que la défaite de l'Allemagne aurait signifié la perte de ce patrimoine. En homme d'affaires avisé, Kennedy confia le pactole à un prête-nom helvétique ou si l'on préfère à une société écran; la "Hinterhandel". Lorsque l'empire industriel allemand de la "I.G.Farben" s'écroula, tout ne fut pas perdu pour autant. Des opérations croisées entre "I.G.Farben" et la "BASF" ainsi que la "Hoeschst" avaient été réalisées. Ces deux dernières renaissaient rapidement de leurs cendres tandis que les succursales étrangères de la "I.G. Farben", sous l'étiquette "General Aniline" continuèrent leurs activités.
Contrairement à toute attente, le gouvernement américain décida de confisquer les avoirs de la "General Aniline" en arguant qu'il s'agissait de fonds ennemis. Malgré les réclamations véhémentes des actionnaires de "Interhandel" qui protestaient de leur "neutralité" (le siège social de l' "Interhandel" était établi en Suisse), le gouvernement américain fit la sourde oreille. Comme quoi il y a une morale en politique! .... Euh! Pas pour longtemps ! Lorsque le fils aîné de Joseph Kennedy accède à la présidence des Etats-Unis, le poste de ministre de la Justice est confié à son fils cadet. Et c'est précisément, le département de la Justice qui s'occupa de l'affaire "Interhandel".... dans le sens que l'on devine.
Voilà une autre donne qui éclaire le portrait de ce bien peu ragoûtant personnage !
On attend toujours une synthèse de bonne vulgarisation sur les événements de la Seconde guerre mondiale vécus - et influencés - par les agents du business mondial et de la bourse, au-delà les idéologies...
RC |