Bonjour Francis, bonjour à tous,
Il s'agit en effet d'une effroyable routine. Est-elle plus terrible encore que le sadisme? Je ne sais pas. Je suis seulement frappée par le parallèle entre ces "actions spéciales" et "l'alcool de prune croate" que je ne peux m'empêcher d'établir.
Dans "Amen" (Costa Gavras, 2002), on trouve ces mêmes lambeaux d'horreur. Dans le film en effet, lorsque l'on présente Gerstein aux gradés d'Auschwitz, on voit les SS rirent, flirter avec la serveuse, boire un bon coup et aligner quelques grivoiseries sur de la musique. L'instant d'après, ces mêmes SS assistent, tantôt avec répugnance, tantôt avec jubilation, à l'extermination de 400 "unités" (restons sadiques jusqu'au bout).
C'est après que l'on réalise que pendant que les SS s'amusaient, les victimes se déshabillaient et regardaient une dernière fois (et dans quelles épouvantables conditions)leurs familliers bien aimés.
Ce parallèle est insoutenable.
Parler de tout cela est dur, mais il faut bien le faire.
Cordialement,
Claire. |