Bonjour,
Chez FD Roosevelt, à une redoutable habileté de politicien rompu aux configurations intérieures et extérieures complexes et aux négociation les plus délicates, se mêlaient parfois une naïveté étonnante et des pulsions/rejets qui disent un "affect" difficilement réductible à une analyse politique précise.
Son sentiment viscéral de rejet pour le chef de la France libre est une manifestation de ce qui reste aujourd'hui encore pour les historiens et les biographes un point d'interrogation, tant cette fixation agressive sur de Gaulle paraît disproportionnée et échappe à une analyse historique et politique rationnelle. (L'affaire de Saint-Pierre-et-Miquelon illustre cette fixation : alors que le monde entier était en guerre, le débarquement free french sur cet îlot eut des conséquences disproportionnées !)
Il serait intéressant d'avoir une lecture peut-être plus "psychanalytique" de cette fixation.
Si on peut éclairer par des données historiennes les différents moments de la relation Churchill-de Gaulle, en revanche, la virulence des déclarations et certaines des décisions prises à l'encontre du Connétable ne semblent pas toujours obéir à une ligne raisonnable.
Cordialement,
RC |