Bonsoir,
Le n° 52 (novembre 2004) de la revue "Histoire de guerre" consacre un article de plusieurs pages à "Werwolf - la résistance nazie face aux envahisseurs alliés". L'article est signé Antony Angrand.
Le concept d'une résistance organisée fut officialisé fin 1944. Baptisé "Werwolf" (*), le terme tirait son nom d'un roman d'Hermann Löns, "Der werwolf", relatant la guérilla menée au XVII siècle par la région de Lüneburg contre l'envahisseur suédois. Selon Otto Skorzeny, ce nom de baptême fut choisi par Martin Bormann.
Sur ordre du Reichsführer Himmler (*), le recrutement, l'organisation et l'entraînement des volontaires fut confiés au Gruppenführer (*) Prützmann. Ce sinistre personnage s'était déjà distingué sur le front de l'Est dans sa lutte contre les partisans par des moyens militaires non conventionnels (guérilla, terrorisme...)
Les recrues rassemblaient essentiellement des civils membres du parti ou d'organisations nazies comme la Volksturm (*).
Après une formation au maniement des armes et aux différentes méthodes de guérillas, les partisans de la Volksturm étaient répartis en petits groupes autonomes. Alors que la défaite nazie était déjà consommée quelques groupes fanatisés, renforcés par les débris de la Waffen SS, menèrent la vie due aux armées d'occupation et plus particulièrement aux troupes de la 1e Armée de De Lattre stationnant en Forêt Noire.
On est particulièrement frappé par l'âge de nombreux partisans endoctrinés et fanatisés dès l'enfance. Une photo (page 19 de la revue sus-mentionnée) montre quatre jeunes partisans qui ne paraissent pas avoir plus d'une dizaine d'années.
Bien cordialement,
Francis.
(*) Clic sur la loupe à décrypter. |