Dans cet extrait d'Albert Cohen, ll y a le même rythme donné par des répétitions jamais lourdes que dans son grand livre Belle du Seigneur, salué par Pol Vandromme :
Une somme nous attend avec ses reprises et ses méandres. Dès le premier paragraphe, nous savons tout, l'accent du lyrisme baroque et du sortilège(...) et en conclusion - mais on n'achève jamais un roman comme Belle du Seigneur- , Vandromme écrit :
"Belle du Seigneur" resplendit de ce flamboiement. Albert Cohen se répète, ressasse, s'impose toutes les odyssées et toutes les errances énigmatiques, ce sont là des défauts comme on en trouve chez Proust, mais qui ne comptent pas parce que seul le génie les enfante et les domine.
La littérature du XXe siècle qui compte, celle qui atteint l'universalité, transcende les engagements politiques temporaires et réducteurs.
C'est Ben qui a écrit sur un de ses petits tableaux noirs L'Art est libre. Constat et exigence essentiels.
Bien cordialement,
RC |