Bonjour,
Il insinue en outre qu'Heinrich Müller, chef de la Gestapo, et Martin Bormann, chef de la Chancellerie du Parti, ont profité du Jeu de la Radio (Funkspiel) pour renseigner les Soviétiques et déposer une demande d'asile politique acceptée et entrée en vigueur en 1945. Hypothèse très séduisante dans le cas de Müller - le fait est qu'il n'a jamais été retrouvé -, et fausse dans le cas de Bormann (dont le cadavre a été retrouvé en 1972 et génétiquement identifié en 1998).
Dans son livre à la thèse, heu, farfelue, Charles Benfredj reprend cette hypothèse - plausible - d'une taupe haut placée au SD - Müller - qui a passé en URSS à la fin de la guerre après un Funkspiel serré. Là où il déjante, c'est quand il intègre Jean Moulin en sous-marin communiste comme atout dans le jeu de l'agent double Müller !
(Francis pourrait confirmer cette partie de la thèse de Benfredj.)
Une hypothèse :
Dans les années 20 et 30 (avant les grandes purges staliniennes), des officiers de la Reichswehr "noire" (clandestine) eurent des liens réguliers avec des officiers de l'Armée rouge. Pour contourner les clauses très restrictives du Traité de Versailles, les Allemands s'entraînaient en URSS - autre nation réprouvée de l'Europe - et collaboraient techniquement avec leurs homologues de l'Armée rouge. Est-il possible d'envisager le retournement d'officiers allemands par les soviétiques afin de créer des "réseaux en sommeil" dans l'armée allemande et d'autres institutions et ministères qui pourraient être activés en temps de guerre ?
Bien cordialement,
RC |