Bonjour,
Le ton très daté de certains intervenants est révélateur de la manière dont on présentait les témoignages pour un documentaire il y a près de quarante ans, une présentation que le noir et blanc accentue encore.
Il y a quelque chose d'un peu compassé, de retenu dans les interventions de ces Français libres - Barberot excepté ! - et je me dis qu'une mise en perspective par un historien pour le spectateur d'aujourd'hui aurait été utile.
On ne sait pas vraiment ce que Roger Stéphane voulait obtenir comme montage final, mais je trouve que cette succession d'interventions "brutes", même si elles sont datées, a quelque chose d'émouvant, d'irréductible.
Et puis ça offre des éléments pour une réflexion sur l'importance formelle d'un documentaire (film et télé) et sur la façon dont une époque - ici les années 60 - raconte et met en scène l'Histoire.
Bien cordialement,
RC |