L'armée et La Cagoule ? - La vérité sur l'affaire Pétain - forum "Livres de guerre"
Pour profiter de
tous les avantages
de ces pages, vous
devez accepter
les cookies



Forum
des livres, revues, sites, DVD, Cd-rom, ... , sur la 2e Guerre Mondiale, de 1870 à 1970
 
 Le débat sur ce livre
 
 L'accueil
 Le menu
 Le forum
 Les livres
 Ajouter un livre, ...
 Rechercher
 Où trouver les livres ?
 Le Glossaire
 Les points
 Les pages LdG
 L'équipe
 Les objectifs
 La charte
 Droit de réponse
 L'aide
 
 
 

 


La description du livre


Et les autres livres cités


La description de ce livre


La description de ce livre

La vérité sur l'affaire Pétain / Henri Guillemin

En réponse à -3 -2
-1Daladier et Pétain de Serge Desbois

L'armée et La Cagoule ? de Francis Deleu le lundi 06 septembre 2004 à 17h20

Bonsoir,

Votre remarquable analyse va m'inciter à allonger la liste des lectures en attente dont "Le mystérieux Docteur Martin" de Pierre Péan.
Il me semble que les historiens désignent à tort "les réseaux Corvignolles" de Loustaunau-Lacau comme le bras armé de La Cagoule. Si les accointances entre l'armée et le CSAR étaient nombreuses, les objectifs à court terme n'étaient pas les mêmes: parer à un coup de force communiste pour les uns, renverser la République par un contre-coup de force pour les autres. On comprend mieux la phrase énigmatique de Aristide Corre (Les Carnets secrets de La Cagoule) qui - au lendemain du putsch manqué suivi des perquisitions et arrestations - écrit dans ses carnets "Loustaunau-Lacau nous a trahi".

Connaîtra-t-on un jour le rôle précis de nombreux cadres de l'armée - et lesquels - ainsi que leur appartenance réelle ou supposée au CSAR ? Dans son "Histoire de la Milice", Pierre Giolitto note a propos de Deloncle:

*** Aussi crée-t-il, avec ses amis, le CSAR, dont l'objectif affirmé est de rassembler tous les "nationaux", en vue de faire échec à une insurrection communiste, jugée imminente, mais surtout de renverser la République. L'idée, pour cela, est de faire accéder au pouvoir un chef militaire incontesté: le maréchal Franchet d'Esperey - à défaut de Pétain qui s'est récusé.
Mais pour agir, même souterrainement, il faut des appuis et de l'argent. Aussi Eugène Deloncle recherche-t-il - et obtient-il - le concours financier du patronat, en même temps que certains militaires haut placés ne lui ferment pas leur porte. Ainsi en est-il du général d'aviation Duseigneur et du commandant Loustaunau-Lacau; qui appartiennent tous deux à l'état-major du maréchal Pétain, et du colonel Groussard, futur commandant de Saint-Cyr. Il n'est pas jusqu'au général Giraud, gouverneur de Metz, qui n'accepte de rencontrer Deloncle à Nancy, avec le duc Pozzo di Borgo, et qui ne rejette pas l'idée de faire un bout de chemin avec lui.
***

Lors du procès, à l'exception du général Duseigneur, trop compromis, seul les cadres civils seront frappés. L'armée rentre dans le rang ... en attendant une occasion plus favorable?

Bien cordialement,
Francis.

*** / ***

lue 3085 fois et validée par LDG
 
décrypter

 



Pour contacter les modérateurs : cliquez !

 bidouillé par Jacques Ghémard le 1 1 1970  Hébergé par PHP-Net PHP-Net  Temps entre début et fin du script : 0.01 s  5 requêtes