Bonjour,

Les Français de l’époque n’étaient pas divisés en gens de droite pour la collaboration et gens de gauche pour la résistance à l’oppresseur comme souvent cherchent à le faire croire encore actuellement quelques archéoptéryx du Socialo-marxisme effondré pourtant depuis déjà 15 ans.

Je suis tout-à-fait d'accord avec votre remarque.
La palette idéologique très large qui apparaît à la lecture des éléments indiscutables contenus dans les CV des membres des mouvements et réseaux de Résistance et ceux des Français pro-Vichy, n'a toujours pas modifié les postulats partisans de certains esprits réducteurs qui ne peuvent ou ne veulent pas admettre que des dreyfusards ont soutenu la Révolution nationale ou des maurrassiens rejoint la Résistance.
Le mythe de la bonne gauche - communiste ou non - résistante et de la vilaine droite collabo ou passive perdure et fausse les jugements.
Il y a encore chez une partie des intellectuels français, belges et romands une incapacité viscérale à admettre que leur regard historien est toujours faussé par les restes de l'illusion marxiste. A croire que là aussi, c'est l'affect qui s'exprime, en dehors de toute démarche raisonnable...

La diversité des origines idéologiques des participants à la Résistance mais aussi des soutiens à Vichy et à l'occupant nazi offre un champ d'exploration politique passionnant, justement parce qu'il faut développer de nouveaux outils critiques et modifier les paramètres.
Il est temps de sortir des casernes idéologiques !
Mais je m'aperçois que je sors du fil sur le procès Pétain.

Bien cordialement,

RC