En juin 1940, il entre dans le gouvernement de Pétain comme Ministre de la Marine. En décembre 40, à la suite du renvoi de Laval, il est nommé vice-président du Conseil et est considéré comme le dauphin du Maréchal Pétain.
Présent à Alger, en novembre 42, lors du débarquement américain en AFN, Darlan se rallie à la cause alliée après s'y être opposé quelques jours. Il sera assassiné le 24 décembre suivant par le jeune Bonnier de la Chapelle.
Gaulle (Charles de) - CDG - France libre |
- | A hissé le grade de Connétable bien au dessus de celui de Maréchal, fut il de France. |
Bonsoir,
Le 11 juin 1940, le gouvernement s'est replié à Tours et dans les environs.
Reynaud, accompagné de De Gaulle, s'est installé à Orléans.
De Gaulle insiste pour retirer au plus tôt son commandement au général Weygand et de le confier au général Huntziger.
A la suite d'un malentendu sur lequel nous ne nous attarderons pas (Weygand aurait décidé de faire venir Churchill en France sans en avoir informé Reynaud), de Gaulle et Reynaud décide aussitôt de se rendre chez Huntziger et de lui proposer de succéder à Weygand.
De Gaulle s'y rendra seul.
Parlant au nom du Président du Conseil (Reynaud), de Gaulle offre à Huntziger la succession du général Weygand, avec mission de continuer la guerre dans le Cotentin " cette parcelle du sol français formant pont vers Southampton et Portsmouth ".
L'entretien tel que le rapporte Benoist-Méchin:
La proposition paraît si surprenante au général Huntziger qu'il refuse de la prendre en considération. Il fait remarquer à son interlocuteur que les armées allemandes ont déjà franchi la Meuse, l'Aisne, la Somme et la Seine, et qu'elles n'auraient plus qu'à franchir la Vire pour anéantir le misérable " réduit du Cotentin ".Par contre le général de Gaulle soutient, dans ses " Mémoires de guerre ", que Huntziger aurait accepté son offre.
- Même en y adjoignant la presqu'île armoricaine tout entière, ajoute-t-il, la conception d'une pareille manœuvre me paraît une folie.
Toujours selon Benoist-Méchin, on seulement le général Huntziger décline l'offre de succéder au général Weygand, mais il se refuse, au moment où l'armée française est en voie de dislocation, de l'engager dans une impasse où ses derniers éléments seraient immanquablement faits prisonniers.
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