
La motorisation de la cavalerie,
devant le peu de crédits militaires de l'entre-deux guerres, ne put se faire que
par étapes. C'est aux début des années trentes que le programme des AMR ou
automitrailleuses de reconnaissance se mit en place. L'auteur en donne
d'ailleurs une définition (p15):"une AMR, c'est un char léger
d'accompagnement de la cavalerie." Ce devait être ainsi un engin léger apte
à la reconnaissance rapprochée. L'AMR 33 donc fit partie de cette
famille.
Si on la compare souvent au panzer I
allemand, elle avait un poids de 5,5t, un moteur de 84ch et pouvait
atteindre les 45/60 km à l'heure sur route. Elle disposait d'un équipage de deux
hommes protégés par un blindage maximum de 13 mm et par une seule mitrailleuse
de 7,5 mm.
Il en fut construit environ 118
exemplaires de série et cinq prototypes (p16), il y eut aussi un véhicule de
commandement et un véhicule antichar.
Le sommaire:
Les premières voitures de
reconnaissance (1923-1932)
La naissance des vraies
AMR
Renault l'emporte
l'AMR Renault VM de
série
Camouflages et marques
distinctives
L'esquisse d'une famille
L'AMR dans les unités
(1934-1940)
Les éditions histoire &
collections sous la plume de François Vauvillier ont eut la bonne idee de sortir
ces petits opuscules.
J'ai bien aimé la genèse du concept
et les differents modèles proposés, le tableau des immatriculations et
affectations de la page 38, etc...
J'ai moins aimé La présentation
touffue, la difficulté de faire la difference entre le texte, les encarts et les
commentaires des photos surtout quand le tout est en italique.
J'ai pas aimé, mais alors pas du
tout, les photos, au demeurant fort interessantes dont certaines connues, mais
dont le support a rendu un fond brun au lieu d'une véritable photographie en
noir et blanc...dommage.
bonne lecture