Bonsoir,
Sans vouloir jouer l'avocat du diable, ne pourrions nous pas considérer le général Huntziger comme un homme courageux qui s'est sacrifié en acceptant de se rendre à Rethondes.... tous les autres, ses supérieurs, - permettez-moi l'expression - s'étant lamentablement débiné ?
La question n'est pas anodine. À Rethondes, l'Allemagne est représentée par Hitler lui-même entourés des plus hauts représentants politiques et militaires du régime à savoir d'une part Rudolf Hess, Göring et Ribbentrop pour les politiques et d'autre part le maréchal Keitel, l'amiral Raeder et le général von Brauchitsch pour les militaires.
La France est représentée - permettez-moi à nouveau l'expression - par des sous-fifres : le général Huntziger, le général d'aviation Bergeret, le vice-amiral Le Luc et Léon Noël (ambassadeur auprès du gouvernement polonais en exil). Ce dernier refusa, me semble-t-il, d'apposer son paraphe au bas des conditions de l'armistice.
Un affront pour Hitler ou la débandade des(ir)responsables français ?
Bien cordialement,
Francis. |