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| | A livre ouvert ... / les contributeurs de "Livres de Guerre"En réponse à -15 -14 -13 -12 -11 -10 -9 -8 -7 -6 -5 -4 -3 -2 Le Maréchal et la dactylo de Francis Deleu le dimanche 25 novembre 2012 à 17h02Bonsoir,
Je ne vois pas pourquoi cette dévouée secrétaire, ayant succombé sous le charme d'un auguste sexagénaire, n'aurait pas pu bénéficier d'une pension de retraite décente. Ajoutons qu'elle dactylographiait également les notes du capitaine de Gaulle, celles de Weygand ou encore de Gamelin. "Si vous êtes contre la justice, faut le dire ! On saura que vous êtes communiste !" Je me demande s'il ne serait pas opportun que je consulte un psychiatre. Sur d'autres forums, je fus traiter tantôt de minable anticommuniste viscéral, ailleurs de suppôt du Vatican, ailleurs encore de monarchiste rétrograde et enfin aujourd'hui de communiste. Qui suis-je donc docteur ? Si le docteur s'appelle Forster, le psy de l'hôpital de Pasewalk, cher à François, mon compte est bon.
Revenons au livre de Marcel Haedrich, Le Maréchal et la dactylo !
Si je parviens à l'acquérir, je ne manquerai de le proposer sur notre site. En attendant, la première et la quatrième de couverture : « Suis-je le seul Français à me sentir mauvaise conscience quand on parle du maréchal Pétain ? Le hasard m'a fait rencontrer une demoiselle de plus de quatre-vingts ans, Jeanne Lucet, qui a travaillé pour lui, dans son ombre, pendant plus de trente ans. Au G.Q.G., pendant la Grande Guerre, il lui dictait ses ordres du jour. Et elle se trouvait là, à Vichy, en août 44, quand il fut enlevé par les Allemands. Entre-temps, elle avait tapé les manuscrits du capitaine de Gaulle, les notes de Weygand et de Gamelin. À la Libération, elle refusa de reprendre auprès de de Gaulle la place de confiance qu'elle occupait auprès de Pétain. »
« Je rêve souvent, dit-elle, de ce qui aurait pu se passer si le général de Gaulle n'avait pas repoussé les avances du Maréchal. »
« Qu'on ne cherche pas dans ce livre des révélations historiques époustouflantes. À travers la vie incroyablement transparente de Mlle Lucet, mes idées sur la guerre se sont encore clarifiées, et simplifiées. Elle a aimé le Maréchal, c'est évident. Comme un homme ? Comme un dieu ? Et lui, ce luron que l'on trouvait dans le lit de sa bien-aimée quand on le cherchait pour Verdun ? Il avait soixante et un ans quand, un jour, Jeanne Lucet, dactylographe administrative, embauchée pour taper des citations, est entrée dans son bureau, à Compiègne. Elle avait des cheveux blond cendré et des yeux bleu pervenche. »
Marcel Haedrich. Intoxiqué par les polémiques sociétales sur le mariage pour tous, j'ai sursauté en lisant : Je rêve souvent, dit-elle, de ce qui aurait pu se passer si le général de Gaulle n'avait pas repoussé les avances du Maréchal. Ouf ! Il n'en fut rien sinon je risquais d'être traité d'homophobe par les uns et d'homophile par les autres !
Bien cordialement,
Francis. |
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