de Gaulle, jusqu'au 5 juin 1940 inclus, conseille la Bretagne comme région de repli à sa famille (qui comprend une enfant handicapée) comme si elle devait être à l'abri des prochains combats. Ce qui suppose soit un retournement très improbable (y compris dans son esprit) de la situation militaire, soit un armistice GENERAL, préludant à la grande conférence de la paix dont il est beaucoup question dans les coulisses depuis le 25 mai.
Soit une résistance plus longue dans un "réduit breton", soit l'idée que la zone des combats ne passera pas par la Bretagne, soit une porte de sortie par la mer vers on ne sait encore où, soit une attache familiale qui justifie ce choix, etc.
Je lis d'ailleurs dans les "Mémoires accessoires" page 169. "
Nous devons passer par le Loiret chercher ma mère, ma soeur avec sa gouvernante et gagnera aussitôt Carantec, près de Morlaix où se trouve déjà une partie de la famille Vendroux"
Et page 168 "
Mon père préconise [...] Ce qui resterait d'infanterie et d'artillerie se raccrocherait aux réduits naturels déjà prévus de longue date en cas d'invasion, la Bretagne, le Massif Central, les Alpes-Jura [...] Au moins ce dispositif nous laisserait-il [...]en tout cas la possibilité d'évacuation outre mer d'une grande partie de nos forces"
Bref, entre toutes les hypothèses possible, celle que tu retiens me semble bien faiblement argumentée. Et quand elle devient "
De Gaulle [...] hésite encore, [...] où aller proclamer l’Appel ?"
là la divagation est avérée, non ?
Amicalement
Jacques