Toujours aussi réussi. Les commentaires qui accompagnaient les images d'archives d'Anfa étaient édifiants et prêtaient presque à sourire, si le sujet n'eut été si brulant... de même que nombres de répliques ou dialogues.
La complexité du sujet 'Algérie' s'est un peu clarifiée mais tout à fait... Quand à la scène presque finale, en peignoir à Alger, (bravo aussi pour les décors !) je l'ai trouvée excellente d'authenticité et de lucidité.
Dommage qu'il n'y ait pas un troisième épisode pour nous raconter pourquoi la France, en partant de ce pays en 62, n'a pas réussi a la protéger des griffes des "tocades idéologiques", pour reprendre un terme employé dans le film. 1958, n'était-ce pas déja trop tard pour reprendre la crise là où elle en était? N'y avait-il pas d'autres solutions qu'une guerre? Mais c'est un autre sujet.
Il nous faudra beaucoup d'autres téléfilms de cette qualité pour comprendre. Et là, je rejoins "Claire" : les téléfilms historiques de cette qualité sont extremement rares!
Moment de souvenir aussi, en voyant le "char" transporter le cercueil du général. Je me revois, enfant, revenir de l'école au soir du 9 novembre 70 et trouver mes parents, en larmes, devant un écran noir et blanc qui diffusait une image fixe du général. J'ai cru que quelqu'un de notre famille était mort. Depuis ce jour, la photo de de Gaulle et l'Appel du 18 juin furent accrochés dans le bureau de mon père, à côté du calendrier et des photos de famille... je ne les ai décrochés qu'en 2002, lorsque j'ai vendu la maison.
Frédérique |