le Glossaire de Francis a trouvé : - | Lors de l'offensive des Ardennes en décembre 1944, deux missions de commandos furent planifiées et reçurent les noms de code "opération Autour" (Stösser) et "opération Griffon" (Greif).
L'opération Autour, confiée au lieutenant-colonel von der Heydte, était destinée à faire sauter des parachutistes sur les Hautes-Fagnes avec l'objectif de prendre le contrôle des ponts et carrefours sur les routes des Ardennes.
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Dans ce texte :Théo Morell - médecin d'HitlerOttmar KatzC'est à Munich, au mois de mai 1936 et au chevet d'un malade, qu'Hitler fit la connaissance du docteur Théo Morell. La confiance que ce dernier inspira à Hitler fut si grande qu'il le choisit immédiatement comme médecin personnel. Malgré les intrigues, Morell le resta jusqu'au 21 avril 1945.
La lecture de ce curieux ouvrage interpelle. Comment ce dictateur hypocondriaque, insomniaque, souffrant de mille maux, littéralement drogué à force de prises de médications en tout genre... a-t-il pu diriger le 3e Reich ? Sans être médecin, comment ne pas admettre - à la lecture des mémoires de Morell - qu'Hitler avait plutôt sa place dans un institut de soins psycho-pathologiques plutôt qu'à la tête d'un gouvernement.
Présentation de l'éditeur.
Si l'on en croit la légende, les injections du docteur Morell auraient détruit le Führer et le Reich. Cette biographie rétablit la vérité.
Théo Morell est le personnage le plus mystérieux du Troisième Reich. En tant que médecin particulier de Hitler, il a pris une place prépondérante dans l'histoire de l'Allemagne, comme aucun autre médecin ne l'avait fait avant lui. Personne, autant que lui, n'a eu à connaître aussi bien les puissants du régime, les maréchaux, les généraux, que Mussolini et des artistes en renom. Il les a tous soignés avec la conscience professionnelle qu'il avait autrefois manifestée pour le Kronprinz et ses clients juifs.
"Allez voir Morell", disait Hitler à ses collaborateurs, en désignant son médecin particulier qu'il estimait fort. Bien que sérieusement malade lui-même, Morell ne fut jamais autorisé à quitter Hitler et les derniers mois, il les passa, comme le Führer, dans une chambre du bunker, aussi misérable qu'une cellule de prison et cela, jusqu'au 21 avril 1945, jour où Hitler le chassa de la Chancellerie, sous prétexte qu'il n'avait plus besoin de médecin. Morell devait mourir trois ans plus tard, le 26 mai 1948, pauvre et solitaire et persuadé qu'il était persécuté.
C'est en 1966 qu'Ottmar Katz a commencé à recueillir la documentation nécessaire à la rédaction de cette biographie, car il voulait détruire la légende d'un "Raspoutine de Hitler", d'un médecin qui aurait empoisonné le Führer à petit feu avec ses médicaments et qui aurait été payé pour cela par les puissances étrangères. Une lumière nouvelle éclaire ainsi le médecin Morell et, en même temps, la personnalité et la structure psychique de Hitler.
Une révision de l'Histoire plus passionnante que toutes les légendes bâties autour du Troisième Reich et pour laquelle il a fallu tout le patient travail et l'honnêteté professionnelle d'un écrivain, journaliste spécialisé dans les questions médicales et historiques.
Francis Deleu. |