le Glossaire de Francis a trouvé : Combat - Résistance (France) |
- | L'un des premiers mouvements de résistance en Zone Sud. Fondé par Henri Frenay. Le mouvement "Combat" est issu de la fusion du MLM (Mouvement de Libération Nationale)d'Henry Frenay et Bertie Albrecht avec le Mouvement des Démocrates Chrétiens "Libertés".
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- | Appellation péjorative des Français Libres
Jamais les Français Libres ne se dénommaient ainsi en parlant d'eux. Cette expression est une "invention de la propagande Allemande" écrit le général de Gaulle "qui tend à nous confondre avec ces anciens partis politiques qui portaient le nom de leurs chefs, "doriotistes ou "paul-fauristes" d'avant guerre." (dans "La 1ère DFL" du général Yves Gras)
JGh
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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1e DFL - Première Division Française Libre - France libre |
- | La Division de la France Libre. Commença à exister avant d'exister, pour la tentative de débarquement à Dakar. Combattit en Erythrée sous le nom de Brigade d'Orient. Trouva enfin son nom en mai 41, mais pour combattre d'autres Français obéissant fidèlement à Vichy qui obéissait aux Allemands. Fut aussitôt dissoute pour renaître sous forme de deux brigades dont l'une s'illustra à Bir Hakeim. Retrouva son nom en Tunisie pour en être bientôt chassée par ceux qui avaient encore du mal à choisir entre Vichy et de Gaulle. Fut rebaptisée par les mêmes 1e DMI, mais toujours 1e DFL pour ceux qui continuèrent avec elle une route meurtrière qui passa par l'Italie, les côtes de Provence, la Vallée du Rhône, les Vosges, l'Alsace et les Alpes. Cessa d'exister aussitôt sa tâche accomplie mais est toujours vivante pour ceux qui l'ont fait vivre et pour ceux qui l'apprécie.
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DFL - Division Française Libre - France |
- | Elles sont deux. C'est probablement la première que vous cherchez. Vous la trouverez sous "Première ..." ou "1e DFL"
Si c'est la deuxième, elle vous attend également.
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FFI - Forces Françaises de l'Intérieur - Résistance (France) |
- | Créées par ordonnance du CFLN (Comité français de libération nationale) le 1 février 1944, les FFI réunissent, en principe, l'ensemble des mouvements de la Résistance intérieure. Le 28 août, après la Libération, le général de Gaulle décide leur incorporation dans l'armée régulière et la dissolution de leurs état-majors
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Dans ce texte :Amyot d'InvilleQuatre frères pour la FrancePatrick de GmelinePrésentation de l'éditeur
" Comment évoquer sans la plus troublante des émotions la destinée épique des frères Amyot d'Inville " écrit dans sa préface la Général de Boissieu, Grand Chancelier de l'Ordre de la Libération. C'est à Beauvais et en Bretagne que se passe leur jeunesse, dans une atmosphère de famille nombreuse et unie. Leurs destins se séparent à jamais en septembre 1939. Jacques, Saint-Cyrien. combat avec l'armée d'Afrique. Il est capitaine au 3e Etranger d'Infanterie, l'un des plus décorés de l'Armée Française, lorsqu'il est tué en Tunisie, le 29 avril 1943. Hubert, le second, rejoint Londres le 12 juin 1940. Il s'illustre comme pacha des Fusillers marins de la 1e DFL qu'il commande à Bir Hakeim et en Italie ou il trouve la mort devant Montefiascone en 1944. Il est Compagnon de la libération, et un aviso de la Marine Nationale a porté son nom. Le troisième, Gérald, est prêtre, vicaire à Sentis. Mais, il est aussi lieutenant des F.F.I. C'est en décembre 1943 qu'il est arrêté après avoir récupéré un parachutage d'armes. Il se sacrifie afin de sauver son réseau et d'éviter que 50 otages ne soient fusillés ! Il meurt d'épuisement au camp de Wieda en janvier 1945, ayant exercé son ministère jusqu'à la fin. Quant à Guy, le quatrième, jeune aspirant, il se bat courageusement avec son régiment, le 7e Cuirassiers, ce qui lui vaut une citation à l'ordre du Corps d'armée. Il est blessé dans son char et est fait prisonnier. Une armée d'Afrique, un gaulliste, un homme de dieu et de l'armée des ombres, et un officier de Cavalerie. Quatre destins hors du commun !
Bonne lecture
Laurent |