le Glossaire de Francis a trouvé : Combat - Résistance (France) |
- | L'un des premiers mouvements de résistance en Zone Sud. Fondé par Henri Frenay. Le mouvement "Combat" est issu de la fusion du MLM (Mouvement de Libération Nationale)d'Henry Frenay et Bertie Albrecht avec le Mouvement des Démocrates Chrétiens "Libertés".
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Sir (Basil Lidell Hart) - Grande-Bretagne |
- | Comme pour le Général Patton, je m'étonne de ne pas trouver mot sur ce grand écrivain, spécialiste des guerres mondiales.
Note : Le glossaire est en chantier permanent ! N'hésitez pas à participer et à déposer vos définitions ou courtes biographies.
FD
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Dans ce texte :Histoire secrète de l'O.A.S.Georges FleuryCette étude impressionnante de près de 1000 pages, fruit de trente années de recherches, est entièrement consacrée à l'histoire de l'Organisation Armée Secrète fondée en 1961 en Espagne par deux chefs ultras de l'Algérie française exilés chez Franco (qui les faisait surveiller de très près pour ne pas mettre en péril ses relations avec la France) : Pierre Lagaillarde (le baroudeur) et Jean-Jacques Susini (l'idéologue).
Des nostalgiques de Vichy, des fascistes affirmés, des croisés de l'Occident contre le communisme, mais aussi des gaullistes déçus, d'anciens résistants, d'ex-communistes (jusque dans les années 50, Alger votait très à gauche) et des soldats "perdus", formèrent une nébuleuse dont les éléments n'étaient reliés que par le maintien de l'Algérie dans la France et, pour certains, par le désir forcené d'éliminer la République gaullienne.
Publié par un éditeur non "militant", Georges Fleury écrit avec honnêteté en 4e de couvertue :
Moi aussi, j'ai été "Algérie française". J'ai aimé l'Algérie à en mourir, mais ce livre n'est pas un pélerinage. Ni un témoignage. Car si j'étais du fer dont s'est forgée l'OAS, je n'ai jamais participé au combat des Pieds-noirs désespérés. Raconter l'OAS, c'est revenir une fois encore en Algérie, comme HISTORIEN cette fois. Avec distance. Sans langue de bois. Sans PARTI PRIS. (C'est moi qui souligne.)
Une somme remarquable.
RC |