le Glossaire de Francis a trouvé : Combat - Résistance (France) |
- | L'un des premiers mouvements de résistance en Zone Sud. Fondé par Henri Frenay. Le mouvement "Combat" est issu de la fusion du MLM (Mouvement de Libération Nationale)d'Henry Frenay et Bertie Albrecht avec le Mouvement des Démocrates Chrétiens "Libertés".
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Sir (Basil Lidell Hart) - Grande-Bretagne |
- | Comme pour le Général Patton, je m'étonne de ne pas trouver mot sur ce grand écrivain, spécialiste des guerres mondiales.
Note : Le glossaire est en chantier permanent ! N'hésitez pas à participer et à déposer vos définitions ou courtes biographies.
FD
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Dans ce texte :Les derniers soldats du roiEugenio CortiPrésentation de l'éditeur :
Les derniers soldats du roi sont les soldats italiens regroupés dans des unités régulières qui, après la chute du régime fasciste, ont combattu, de 1944 à 1945, aux côtés des troupes anglo-américaines et alliées, pour libérer le nord et le centre de l'Italie, occupés par les Allemands. Ce n'était pas la haine, mais le sens du devoir, l'amour de la patrie, le désir de terminer une guerre qui déchirait les corps et les consciences qui poussaient ces hommes à poursuivre le combat, à refuser la défaite et le chaos. L'histoire de ces Derniers soldats du roi a souvent été passée sous silence, y compris dans l'historiographie italienne, qui a toujours privilégié l'action des maquisards. Les derniers soldats du roi constitue la suite logique de La plupart ne reviendront pas, le saisissant journal où le jeune officier Eugenio Corti avait consigné son témoignage sur la retraite de Russie (janvier 1943). Après la débâcle du régime fasciste, l'armistice signé par l'Italie en septembre 1943 et la dislocation de l'armée, Eugenio Corti n'hésite pas : la fidélité à ses engagements d'officier l'amène à traverser les lignes allemandes pour rejoindre, dans les Pouilles, les unités du Corps italien de libération qui va se battre aux côtés des Alliés. Les cinq parties de ce livre relatent la progression de ces unités le long de la côte Adriatique, les batailles, le dépassement de la " ligne gothique " (la ligne de défense allemande sur les Apennins), la libération du nord de l'Italie. Elles permettent aussi au lecteur de découvrir les admirables paysages de l'Italie centrale, les variétés de sa géographie humaine qu'Eugenio Corti peint avec une force et une émotion particulières. Avec un sens de l'humour, aussi, qui fait tomber les masques de la rhétorique et met à nu les grandeurs et les misères de l'homme.
Après Mario Rigoni Stern, je découvre Corti. Et j'aime continuer à penser que les Italiens ne sont pas des soldats comme les autres.
Bonne lecture
Laurent |