le Glossaire de Francis a trouvé : France Libre - France libre |
- | Mouvement politique et militaire, créé en juin 1940 par le Général Charles de Gaulle. Déniant toute légitimité au Maréchal Pétain, elle s'opposera militairement à ses forces pour obtenir le ralliement partiel de "l'Empire". En 41 et 42 elle fut la seule force militaire française présente sur les champs de bataille aux cotés des Britanniques . Ensuite son autorité fut acceptée par les mouvements de résistance intérieurs puis, par les autres forces françaises présentes à l'extérieur du territoire. En 1944 la France Libre rétablira la république tout en participant à la victoire contre les nazis.
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Gaulle (Charles de) - CDG - France libre |
- | A hissé le grade de Connétable bien au dessus de celui de Maréchal, fut il de France. Le site officiel
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Dans ce texte :Un Viking chez les BédouinsChristian Berntsen et Robert Soulat4e de couverture :
Ce livre relate les tribulations d'un soldat de la France Libre.
Jeune lycéen en juin 40, il rejoint l'Angleterre, qu'il quitte en 1941 pour aller combattre en Afrique dans la colonne nouvellement formée sous les ordres de Leclerc. Après deux campagnes émouvantes, il est, bien malgré lut, fait prisonnier. Envoyé en Italie, libéré grâce à un subterfuge, il traverse l'Allemagne occupée, gagne le Danemark, d'où il parvient à passer en Suède. Son séjour y est à la fois désolant et joyeux, et durerait longtemps s'il ne réussissait à revenir en Angleterre, après bien des difficultés, mais juste à temps pour participer à la campagne de Normandie et revoir Paris en libérateur.
Ce n'est donc pas un roman. Ce serait plutôt - toutes proportions gardées quant aux grades respectifs et aux problèmes rencontrés - le pendant aux " Mémoires " du général De Gaulle : les mémoires d'un deuxième classe doué de plusieurs idées larges et d'une seule idée fixe : rester dans la guerre, malgré toutes les circonstances qui s'acharnent à vouloir l'en éloigner (et qui font qu'une bonne partie des aventures que l'on nous conte n'ont qu'un rapport éloigné avec la guerre en question).
Un deuxième classe, aussi qui est pourvu d'un humour souvent débonnaire, parfois féroce. Un humour de civil déguisé en militaire, puis en évadé, en clochard, en larbin, en infirmier, en amoureux occasionnel et en affamé perpétuel, et qui pressent que ce jeu tour à tour terrible et cocasse qu'on lui fait jouer est un jeu supérieur. Mais il le joue avec désinvolture et songe à garder quelque pudeur sur ce qu'on pourrait appeler, avec une pompe qui n'est pas dans l'ouvrage, son intuition motrice.
Il en résulte un livre alerte, presque toujours drôle, et quelquefois émouvant. |