le Glossaire de Francis a trouvé : - | (1898-1945). Député communiste en 1922, Secrétaire général de la Fédération françaises des Jeunesses Communistes en 1923, maire de St-Denis en 1930, Jacques Doriot est exclu du Parti Communiste en 1934 pour avoir pratiqué une politique unitaire avec les socialistes.
En 1936, il fonde le PPF (Parti Populaire Français) d'inspiration nationaliste, fasciste et anticommuniste. Pendant la guerre, Doriot et son parti préconise une politique de collaboration avec l'Allemagne. En septembre 1941, il s'engage dans la LVF (Légion des Volontaires Français) et combat sur le front de l'Est sous l'uniforme allemand. Le 22 février 1945, il est tué dans sa voiture, mitraillée sur une route allemande par un avion.
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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PPF - Parti Populaire Français - Vichy |
- | Fondé en 1936 par Jacques Doriot, transfuge du Parti Communiste. Se disant néo-socialiste (communiste nationaliste), le PPF se rallie à Pétain et prône la collaboration avec l'Allemagne nazie.
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Dans ce texte :Pierre Taittinger - Patron de presse de l'entre-deux-guerresPierre FrustierLe 22 janvier 1965 mourait à Paris
Pierre Taittinger, des champagnes du même nom.
Il fut député de Saintes en 1919,
puis de Paris en 1924, conseiller général, président du conseil municipal de
Paris en 1943-1944 en pleine occupation.
Homme de droite, il rejoint les
jeunesses plebiscitaires de Deroulède dès son plus jeune âge et en sera son
président en 1913. Puis après la Première Guerre mondiale, la ligue des
patriotes qui lui confie l'organisation de ses jeunesses patriotes qui
regrouperont 300.000 membres (selon Taittinger), 100.000 (selon la police) dès
1929.
Mais il fonde aussi son propre parti
politique en novembre 1930, le parti républicain national et social (PRNS) dont
les principaux buts sont la lutte contre le communisme et le danger
hitlérien (jusqu'en 40...).
Il sera aussi présent avec les
jeunesses patriotes à la "célèbre" nuit d'emeutes du 6 février 1934; il finira
par s'allier au PPF de Doriot en 1937.
Fidèle soutient à Pétain et à la
Révolution nationale, il lui vota les pleins pouvoirs, lui vaudront à la
Libération une épuration virulente; il y perdra ses titres et son empire de
presse.
Surnommé par l'auteur de sa
biographie le "Citizen Kane charentais", celui-ci explique;" Créateur
d'un journal à Saintes en 1920, il n'aura de cesse d'acheter, en
Charente-Inferieure puis dans la France entière, des titres et des imprimeries
qui vont l'accompagner jusque dans les hautes sphères du pouvoir politique et
économique de ce pays..."
Pourtant en 1953, a 66 ans, il sera
une nouvelle fois élu, il l'avait été de 1919 a 1935, sans l'avoir voulu, maire
de Saint-Georges des Coteaux et ce jusqu'à sa mort...
bonne lecture
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