le Glossaire de Francis a trouvé : Gaulle (Charles de) - CDG - France libre |
- | A hissé le grade de Connétable bien au dessus de celui de Maréchal, fut il de France. Le site officiel
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- | Nom donné à l'ensemble colonial français à la péninsule qui comprenait les trois ky (provinces) viêtnamiens: la Cochinchine (au sud), l'Annam (au centre) et le Tonkin (au nord) ainsi que le Cambodge et le Laos.
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- | Le terme "Indochine" apparaît pour la premiere fois vers 1813 et regroupe le Tonkin, l'Annam, la Cochinchine, le Laos, le Cambodge.
Le terme s'écrit de trois façons: Indo Chine, Indo-chine ou Indochine. Le terme n'existe plus après le départ des Francais.
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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- | Le mot Vietnam (le sud des Viet) désignait le royaume qui s'étendait au XIXe siècle de la porte de Chine à la pointe de Ca Mau. C'est ainsi que l'empereur Gia Long avait baptisé son pays. Les monarques qui le précédèrent l'appelaient Dai Viet (le grand Viet). Ming Mang, qui succéda à Gia Long en 1820, renomma le pays Dai Nam (le grand sud), mais cette appellation n'arriva pas à supplanter la précédente dans l'usage courant. Les Français utilisèrent le mot An Nam (sud pacifié) que les Chinois employaient couramment pour rappeler que "pendant mille ans, le Nan Yue (Nan Viet ou Viet du sud) fut une marche méridionale du Céleste empire". En reprenant cette appellation, les Français signifiaient qu'ils succédaient au "suzerain" précédent, d'autant que le roi Tu Duc avait fait appel à l'empereur de Chine contre les Français. Les nouveaux maîtres firent plus en réduisant le royaume d'Annam à la portion congrue: la partie centrale du royaume. Le nord et le sud, baptisés respectivement Tonkin et Cochinchine, furent soustraits à l'autorité (toute théorique) du monarque "protégé".
(Définition de Pierre Brocheux extraite du livre de Marc Ferro: "Le livre noir du colonialisme"). (LB)
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Dans ce texte :ho chi minh, dernière chancela conférence franco-vietnamienne de Fontainebleau, juillet 1946Henri AzeauIl s'agit du récit de la conférence
franco-vietnamienne qui se tint à Fontainebleau en juillet 1946.
Elle devait définir, entre-autres, le
nouveau statut du Vietnam au sein de l'Union francaise et de la Fédération
indochinoise; ce fut un échec patent.
Malgré la signature au dernier moment
d'un modus vivendi, par l'oncle Ho lui-même, prévoyant un
règlement aux problemes économiques, un arrêt des combats en Cochinchine et au
Sud-Annam, une égalité réelle entre Français et Vietnamiens et évidemment une
reprise des négociations; mais ce fut là aussi un échec...
De nombreuses annexes comme
une note sur le futur régime
de l'Indochine (annexe 1) par Henri Laurentie - il était directeur des
affaires politiques au ministère des colonies -
ou le programme de
gouvernement du prince Vinh San (annexe 3). Le prince impérial Vin San,
alias Duy Tan, fut chargé par le général de Gaulle d'une mission d'information
en Indochine pour permettre ainsi l'application de réformes. Pour de Gaulle, Vin
San, moderniste et grand ami de la France, était le candidat idéal à
l'application de ce programme...mais l'avion qui l'emmena en Indochine s'ecrasa
en Afrique...
Mais quelle idée de ne parler de la
conférence que dans la deuxième partie du livre (à partir du chapitre
VIII).
bonne
lecture |