le Glossaire de Francis a trouvé : Dien Bien Phu - DBP - Indochine |
- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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- | Le mot Vietnam (le sud des Viet) désignait le royaume qui s'étendait au XIXe siècle de la porte de Chine à la pointe de Ca Mau. C'est ainsi que l'empereur Gia Long avait baptisé son pays. Les monarques qui le précédèrent l'appelaient Dai Viet (le grand Viet). Ming Mang, qui succéda à Gia Long en 1820, renomma le pays Dai Nam (le grand sud), mais cette appellation n'arriva pas à supplanter la précédente dans l'usage courant. Les Français utilisèrent le mot An Nam (sud pacifié) que les Chinois employaient couramment pour rappeler que "pendant mille ans, le Nan Yue (Nan Viet ou Viet du sud) fut une marche méridionale du Céleste empire". En reprenant cette appellation, les Français signifiaient qu'ils succédaient au "suzerain" précédent, d'autant que le roi Tu Duc avait fait appel à l'empereur de Chine contre les Français. Les nouveaux maîtres firent plus en réduisant le royaume d'Annam à la portion congrue: la partie centrale du royaume. Le nord et le sud, baptisés respectivement Tonkin et Cochinchine, furent soustraits à l'autorité (toute théorique) du monarque "protégé".
(Définition de Pierre Brocheux extraite du livre de Marc Ferro: "Le livre noir du colonialisme"). (LB)
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Dans ce texte :Dien Bien Phu - Mythes et réalités 1954-2004Cinquante ans de passions françaisesAlain Ruscio et Serge TignèresEncore un nouveau livre sur la
bataille de Dien Bien Phu ? me diriez vous...pas tout a fait:
" Il y a cinquante ans, le 7 mai 1954
tombait, après sept semaines de combats. le lendemain même s'ouvrait la
Conférence de Genève. neuf semaines plus tard, les canons se taisaient dans
toute l'Indochine.
Les etudes sur la bataille et
sur la conférence foisonnent. un nouveau récit n'aurait rien apporté de
nouveau.
Mais, on sait moins comment les
hommes politiques de métropole ont vécu et analysé l'évènement...comment la
presse a informé les Francais...comment l'opinion publique, en cette période
d'extrême tension politique, a réagi...cette description, souvent surprenante,
est l'objet de la première partie de l'ouvrage.
Les années ont passé, recouvrant
l'évènement. On a longtemps cru que la bataille de Dien Bien Phu avait été
remisée, dans la mémoire collective des Francais, pendant et après la guerre
d'Algerie.
Dans la seconde partie, il apparait
pourtant, à l'étude des ouvrages, de la presse, des oeuvres documentaires ou des
films de fiction diffusés ces cinquantes dernières années que cet épisode
militaire a revêtu une importance décisive dans la memoire des
Francais.
Dès juillet 1954, au rythme des
évènements nationaux et internationaux, le souvenir de la bataille de Dien Bien
Phu a debuté son périple à travers les générations. Loin d'être oublie,
l'évènement a alors pris une consistance. Il s'est imposé comme une clef de
notre histoire et, finalement, comme un fait majeur de notre
passé."(4°couverture")
Alain Ruscio est président du centre
d'information et de documentation sur le Vietnam.
Serge Tigneres est aussi l'auteur de
nombreux films documentaires
bonne lecture
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