le Glossaire de Francis a trouvé : - | Nom donné à l'ensemble colonial français à la péninsule qui comprenait les trois ky (provinces) viêtnamiens: la Cochinchine (au sud), l'Annam (au centre) et le Tonkin (au nord) ainsi que le Cambodge et le Laos.
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- | Le terme "Indochine" apparaît pour la premiere fois vers 1813 et regroupe le Tonkin, l'Annam, la Cochinchine, le Laos, le Cambodge.
Le terme s'écrit de trois façons: Indo Chine, Indo-chine ou Indochine. Le terme n'existe plus après le départ des Francais.
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Dans ce texte :L'épopée des douaniers en Indochine(1874-1954)Dominique Niollet" Ce livre retrace pour la première
fois l'histoire des douanes et régies de l'Indochine, des premiers pas de la
conquête jusqu'en 1954. Cette fresque de l'installation puis du fonctionnement
d'une administration française en Extreme-Orient est d'abord celle d'hommes,
européens et asiatiques qui, durant près d'un siècle, furent les principaux
pourvoyeurs du budget de l'Indochine grâce aux régies du sel, de l'alcool de riz
et de l'opium..." (4°couverture)
auxquels nous ajouterions une éphémère
régie de la cannelle en Annam au début des années 1890
En effet c'est la création des
contributions indirectes dès le 1° janvier 1882 devenues douanes et régies en
1888 mais surtout leurs unifications en 1897 du temps de Paul Doumer, gouverneur
général à l'époque. Ajoutons la taxation des marchandises importées ou exportées
et la recherche des contrebandiers; au Tonkin, ils remplissent en outre des
tâches spécifiques liées à la proximité de la Chine. Et l'on comprend
l'importance de ce service pour le budget général de la colonie, il apportait
les 3/4 des recettes.
Pourtant ses effectifs furent
toujours fort réduit. En 1908, par exemple, il y avait 1299 Européens dont 678
au service des bureaux, 522 au service actif, 99 en flottille et aux ateliers
auxquels on ajoutera les 2000 auxiliaires asiatiques attachés à des postes
subalternes
C'est aussi l'histoire des travers de
la colonisation dans cette partie de l'Asie: avec l'opium parce que la douane
avait recu comme unique objectif d'écouler la plus grande quantité possible de
cette drogue parce que les recettes à ce trafic représentaient un des principaux
piliers budgétaires de la colonie. La gabelle qui a été supprimée en France à la
Révolution a été imposée ici...etc...
Alors laissons l'auteur conclure
cette aventure par quelques mots choisis:
" si les mots aujourd'hui surannés de
pirate, d'opium ou encore de piastre confèrent toujours à l'Indochine un parfum
d'exotisme mêlé de mystère, celui de douane évoque plus prosaïquement une lutte
constante contre des trafics occultes et illicites. Au delà de ces clichés
réducteurs, de l'Asiatique aux yeux hermétiques et du fonctionnaire à l'affut,
les douaniers ont été étroitement associés à l'aventure coloniale de la France
en Extrême-Orient en traversant et le plus souvent en participant aux épisodes
majeurs de l'histoire fiscale, politique et militaire de l'Indochine
française..."
bonne
lecture |