le Glossaire de Francis a trouvé : Combat - Résistance (France) |
- | L'un des premiers mouvements de résistance en Zone Sud. Fondé par Henri Frenay. Le mouvement "Combat" est issu de la fusion du MLM (Mouvement de Libération Nationale)d'Henry Frenay et Bertie Albrecht avec le Mouvement des Démocrates Chrétiens "Libertés".
|
Livres de Guerre - LDG - Divers |
- | LdG? Mais vous y êtes! C'est "Livres de Guerre"!
|
- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
|
Dans ce texte :Ce qu'il reste de VichyJérôme CotillonQue sont les vichystes et vichysto-résistants devenus ?
...
Chargé de cours à Paris III-Sorbonne Nouvelle, Jérôme Cotillon travaille à une thèse portant sur le rôle politique des entourages à Vichy.
En attendant le fruit de ses recherches, on peut lire en hors-d'œuvre, si j'ose dire, ce brillant essai concis et précis qui est l'une des meilleures synthèses parues ces dernières années. Le chercheur a travaillé sur les parcours individuels de ceux qui ont fait idéologiquement l'Etat français et la Révolution nationale et sur leur devenir individuel après la fin de Vichy, la Libération et l'épuration.
Le régime de Vichy, qui a marqué la France de son empreinte pendant quatre années d'Occupation, avait non seulement mis en œuvre une idéologie et une politique, mais aussi installé des hommes, des réseaux, des cercles d'influence, des relais d'opinion, balayés par la Libération.
Ces hommes, qui ont, selon les cas, pu rompre avec la doctrine ou la politique de l'Etat français à différents moments de la guerre, ont pour la plupart conservé un attachement certain à la figure, à la personne, si ce n'est à la doctrine du maréchal Pétain et aux idéaux de la Révolution nationale. (4e de couverture).
Cette enquête historique et politique nous fait (re)découvrir ce que furent les engagements et désengagements successifs (ou même simultanés !), l'attentisme de façade, l'adhésion enthousiaste à la Révolution nationale ou/et la résistance, au nom de Pétain, de certains des personnages souvent discutés dans les pages de Livres de Guerre et sur leurs trajectoires après l'écroulement du régime.
Voici les titres des six chapitres de cette étude :
1. Les origines idéologiques du néo-vichysme : courants et hommes à Vichy.
2. Le premier après-Vichy des maréchalistes : la résistance dans la fidélité.
3. De l'épuration à l'amnistie : heurs et malheurs des anciens vichystes.
4. La timide reconstruction des milieux néo-vichystes à la Libération.
5. L'offensive politique : gardiens de la mémoire pétainiste et hussards du néo-vichysme.
6. Le néo-vichysme en ses bastions.
Voilà une étude très utile pour enrichir et nuancer les débats sur la complexité du tissu idéologique qui constitua la dictature de Pétain et sur les réseaux de l'après-guerre.
Fervents gardiens du temple pétainiste ou nostalgiques plus discrets de l'ancien régime, tous ont fait preuve d'une remarquable faculté d'adaptation aux nouveaux codes de la vie publique, et se sont reclassés dans le débat parlementaire ou dans le débat d'idées, majoritairement à droite, mais aussi, parfois, dans le combat européen ou régionaliste. Ce sont ces parcours individuels, témoins d'une fidélité tenace au passé, à travers des accommodements et des reclassements inévitables, que ce livre propose de restituer.
Bien cordialement,
René Claude |