le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Sir (Basil Lidell Hart) - Grande-Bretagne |
- | Comme pour le Général Patton, je m'étonne de ne pas trouver mot sur ce grand écrivain, spécialiste des guerres mondiales.
Note : Le glossaire est en chantier permanent ! N'hésitez pas à participer et à déposer vos définitions ou courtes biographies.
FD
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SR - Service de Renseignements - France libre |
- | Créé et dirigé par le colonel Passy, le SR deviendra le BCRAM (Bureau Central de Renseignements et d'Action Militaire), précurseur du BCRA.
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SR - Parti socialiste révolutionnaire - Union soviétique |
- | Parti socialiste révolutionnaire. Créé en 1902, le Parti socialiste révolutionnaire se réclame des traditions populistes du mouvement révolutionnaire russe. Plus proche du monde paysan que du monde ouvrier, le SR entrera en conflit avec le parti de Lénine.
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Dans ce texte :Une autre Suisse, 1940 - 1944Jean-Pierre RichardotJean-Pierre Richardot fut recueilli en Suisse alors qu'il était adolescent en pleine deuxième guerre mondiale.
N'ayant pas accepté les généralisations dans les attaques contre l'attitude du peuple du petit pays neutre au centre du continent saccagé par Hitler, il a cherché à démontrer, "preuves à l'appui, (...) comment, isolé au cœur d'une Europe hostile dominée par le joug nazi, le pays a su résister aux sirènes du défaitisme après l'effondrement de la France. Oui, des Suisses ont dit non à Hitler. Oui, des résistants efficaces ont joué la carte des Alliés, poussant leur détermination jusqu'à s'opposer au pouvoir central et à exiger de lui des positions antinazies sans ambiguïtés."
L'auteur récuse l'amalgame Suisses = planqués et profiteurs et retrace pour nous les faits de citoyens helvétiques qui se sont engagés ou ont refusé d'appliquer les lois et les réglements :
Des douaniers et des gendarmes qui n'appliquèrent pas le réglement et laissèrent entrer des familles (pris 10 kilomètres à l'intérieur du pays, un réfugié ne pouvait plus être refoulé),
Des officiers du SR suisse qui participèrent à la création de réseaux de renseignements pro-alliés et dont le chef couvrit certains résistants qui firent de la Confédération une base arrière, un sanctuaire,
Des personnalités influentes qui firent pression sur le Conseil fédéral afin d'assouplir la politique d'accueil des réfugiés,
Des citoyens comme le maraîcher Arthur Lavergnat qui fit passer soixante-quinze petits enfants juifs dans ses bras par dessus la frontière et les cacha en Suisse,
D'autres qui diffusèrent le bulletin hebdomadaire de la légation britannique à Berne (80'000 exemplaires) et qui furent fichés par les nazis afin de les fusiller en cas d'invasion. L'auteur nous apprend que l'on a retrouvé des listes à Bâle,
Des contrôleurs des chemins de fer helvétiques qui ne "voyaient pas" des combattants et des fugitifs français qui sautaient dans le train de la vallée de Joux-Le-Brassus-Vallorbe, à côté du Doubs,
D'autres encore qui animèrent le réseau franco-suisse "Vélites-Thermopyles qui allait jusqu'en Belgique,
etc... etc... etc...
Sans nier ce que l'appareil d'Etat de la Confédération a pu avoir d'impitoyable, Jean-Pierre Richardot "rend justice aux hommes et aux femmes qui ont su défendre les valeurs de la liberté, le plus souvent au péril de leur vie."
Un livre qui rétablit un certain équilibre historien.
René Claude |