le Glossaire de Francis a trouvé : Combat - Résistance (France) |
- | L'un des premiers mouvements de résistance en Zone Sud. Fondé par Henri Frenay. Le mouvement "Combat" est issu de la fusion du MLM (Mouvement de Libération Nationale)d'Henry Frenay et Bertie Albrecht avec le Mouvement des Démocrates Chrétiens "Libertés".
|
France Libre - France libre |
- | Mouvement politique et militaire, créé en juin 1940 par le Général Charles de Gaulle. Déniant toute légitimité au Maréchal Pétain, elle s'opposera militairement à ses forces pour obtenir le ralliement partiel de "l'Empire". En 41 et 42 elle fut la seule force militaire française présente sur les champs de bataille aux cotés des Britanniques . Ensuite son autorité fut acceptée par les mouvements de résistance intérieurs puis, par les autres forces françaises présentes à l'extérieur du territoire. En 1944 la France Libre rétablira la république tout en participant à la victoire contre les nazis.
|
Gaulle (Charles de) - CDG - France libre |
- | A hissé le grade de Connétable bien au dessus de celui de Maréchal, fut il de France. Le site officiel
|
- | Appellation péjorative des Français Libres
Jamais les Français Libres ne se dénommaient ainsi en parlant d'eux. Cette expression est une "invention de la propagande Allemande" écrit le général de Gaulle "qui tend à nous confondre avec ces anciens partis politiques qui portaient le nom de leurs chefs, "doriotistes ou "paul-fauristes" d'avant guerre." (dans "La 1ère DFL" du général Yves Gras)
JGh
|
Livres de Guerre - LDG - Divers |
- | LdG? Mais vous y êtes! C'est "Livres de Guerre"!
|
Moulin (Jean) - Résistance (France) |
- | (Bézier 1899 - en déportation 1943)
Préfet à Chartres, il fut mis en disponibilité en juin 1940 par le gouvernement de Vichy.
À Marseille, il rencontra Henri Frenay et rejoignit Londres. Parachuté en zone sud en 1942, il fut chargé par le général de Gaulle de rassembler la Résistance française et constitua l'Armée secrète. Délégué général au Comité national français de Londres, il créa une administration de la Résistance et organisa les services communs à tous les mouvements et réseaux. Fondateur et premier président du Conseil national de la Résistance, qu'il réunit pour la première fois le 27 mai 1943 à Paris, il fut livré par trahison à Caluire, le 21 juin 1943. Torturé, il mourut au cours de son transfert en Allemagne le 8 juillet 1943.
[Source : Dictionnaire des personnages in La France en guerre, du Front populaire à la victoire 1943 - 1945 (Histoire de France illustrée), (s. dir. Ph. Masson), Paris : Larousse-Sélection du Reader's Digest, 1988] Compagnon de la Libération
|
- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
|
MUR - Mouvements Unis de la Résistance - Résistance (France) |
- | Créée à l'instigation de Jean Moulin en janvier 1943, l'organisation fusionne les trois grands réseaux de la Zone Sud: "Combat", "Libération-Sud" et "Franc-Tireur".
|
Dans ce texte :Jean CavaillèsRésistant ou la Pensée en actessous la direction de Alya Aglan et Jean-Pierre Azéma
*** La diffusion permanente et dans tous
les espaces réels et virtuels de la figure mythique de Jean Moulin, le rappel
constant de son combat politique gaulliste et l'exposé des conflits auxquels il
fut confronté pour créer et diriger les MUR risquent d'occulter l'action de ceux
sans qui Moulin n'eût pas pu rassembler sous la figure symbolique du Général de
Gaulle et non sans grincements de dents et menaces de scissions, les forces
contradictoires des soldats et des chefs de l'armée des ombres. ***
(René Claude - Livres de guerre).
Parmi les chefs de l'armée des ombres, Jean Cavaillès,
philosophe mathématicien, dont le destin tragique est méconnu et dont
seule une salle de l'Ecole Normale Supérieure de la rue d'Ulm honore encore
la mémoire. Le livre, biographie croisée, proposé sous la direction de Alya
Aglan et Jean-Pierre Azéma comble un vide, celui de lutter contre l'oubli et de
mettre en lumière l'une des figures les plus fascinantes de la Résistance.
*** Jean Cavaillès (1903-1944) représente
l'une des plus hautes figures de la Résistance métropolitaine. Philosophe,
logicien et mathématicien, dont l'oeuvre poursuit aujourd'hui encore son
rayonnement, il était l'un des brillants espoirs scientifiques de sa génération.
Ce militant chrétien de l'entre-deux-guerres, devenu professeur de philosophie à
la Sorbonne, s'est engagé dès la première heure dans la lutte contre l'occupant
et contre Vichy. Pour Londres, celui qu'on surnommera plus tard "l'agrégé du
sabotage" prend le pseudonyme de Marty, chef du réseau de renseignements
militaires Cohors, au rendement très apprécié par la France libre. Son
arrestation, puis son exécution par les Allemands au début de l'année 1944,
restent l'une des pages les plus tragiquement exemplaires et les plus
énigmatiques du combat de l'ombre.
Afin d'éclairer les multiples visages de
cette personnalité fascinante, ce livre réunit, pour la première fois, les
analyses de quelques-uns des meilleurs spécialistes, Jean-Pierre Azéma, Alya
Aglan, Nicole Racine, Benoît Verny, historiens, et Hourya Sinaceur, philosophe.
Ainsi sont évoqués et mis en contexte les aspects historiques et politiques,
philosophiques et religieux de ses engagements successifs, qui forment la trame
véritable d'une biographie hors du commun. *** (4ème page de couverture).
Francis Deleu.
|