le Glossaire de Francis a trouvé : Alliance (Réseau) - Résistance (France) |
- | Fondé en octobre 1940 par Georges Loustaunau-Lacau. Arrêté ainsi qu'une grande partie de son Etat-major, Meric (Marie-Madeleine Fourcade) prend la tête du réseau. Le réseau Alliance est directement rattaché à l'IS (Intelligence Service) britannique.
Le 2 septembre 1944, 108 membres d'Alliance sont massacrés par les SS au camp de Struthof .
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Combat - Résistance (France) |
- | L'un des premiers mouvements de résistance en Zone Sud. Fondé par Henri Frenay. Le mouvement "Combat" est issu de la fusion du MLM (Mouvement de Libération Nationale)d'Henry Frenay et Bertie Albrecht avec le Mouvement des Démocrates Chrétiens "Libertés".
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Paillole (Colonel) - France |
- | Fondateur des TR (Travaux Ruraux), puis directeur de la DGSS (Direction Générale des Services Spéciaux)à Alger de 43 à 44, puis à Paris, chef du service de contre-espionnage en 44-45.
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Seconde Guerre Mondiale - SGM |
- | Les anglo-saxons écriront WW2 ou WWII pour World Ware Two. Bon à savoir pour une recherche utile sur le Web.
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PC - Poste de Commandement |
- | ndlr : il arrive que le lecteur distrait confonde PC et PC. Exemple: "Giraud quitte son PC" ne veut pas dire "quitte son Personal Computer", ni "quitte son Parti Communiste" mais tout bêtement "quitte son Poste de Commandement".
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Dans ce texte :Les écoutes radio dans la Résistance française 1940-1945François RomonCommentaire EdC
C'est la première fois qu'une étude historique est publiée sur la résistance menée par les transmetteurs des services techniques, peut-on lire en quatrième de couverture. L'auteur, François Romon était encore bébé lorsque son père Gabriel, officier responsable du Groupement des contrôles radioélectriques (GCR), fut arrêté par la police allemande en décembre 1943. Après la génération des témoins, qui ont vécu les événements de la Seconde guerre mondiale, les enfants des acteurs de cette période, qui veulent en savoir plus sur leurs parents, contribuent substantiellement à la production de connaissance historique en mettant à profit leurs années de retraite. François Romon n'a pas lésiné sur les moyens, il a inscrit ses recherches dans le cadre d'une thèse menée sous la direction d'Olivier Forcade, ce qui devrait garantir que le récit produit soit historique et non pas légendaire. Les témoins comme Paillole ou Bertrand avaient fait connaître au grand public les liens permanents entre l'équipe de décrypteurs du « PC Cadix », dans le Gard et l'Intelligence Service. François Romon établit que la plupart des informations décryptées et transmises à Londres provenaient des écoutes radio du GCR. Son père le capitaine Gabriel Romon partageait avec un certain nombre d'officiers transmetteurs de son entourage la particularité d'être Polytechnicien Supelec et d'extraction modeste, ce qui conduit l'auteur à s'interroger sur la pertinence de la notion de « vichysto-résistant », telle qu'elle a été introduite par des auteurs comme Bénédicte Vergez-Chaignon : le fils Romon ne trouve guère chez son père comme chez ses camarades transmetteurs, de traces d'une quelconque adhésion à la Révolution nationale.
Toujours est-il que l'histoire de la résistance de cette nébuleuse d'officiers transmetteurs repose désormais sur une base historique sérieuse, avec cette grave lacune cependant, que l'on retrouve pour chaque ouvrage qui traite de la collecte de renseignements par la Résistance : La principale source archivistique, celle de l'Intelligence Service reste fermée.
Table des matières
Préface de Laurent Douzou
1ere Partie Les transmissions dans la guerre
Les transmissions face au réarmement allemand
Les transmetteurs au Combat Septembre 1939-Septembre 1940
2eme partie : Des transmetteurs préparent secrètement la reprise des combats contre l'occupant, au sein même de l'appareil de l’État français.
- L'émergence de la résistance des transmetteurs.
- La préfiguration d'un réseau de résistance des transmetteurs.
3eme partie Les transmetteurs de l'ombre novembre 1942-mai 1944
- La création du Service des transmissions nationales et son intégration au réseau Alliance.
- La répression nazie s'abat sur les transmetteurs résistant et le réseau Alliance, juin 1943-janvier 1945
4eme partie De la résistance des transmetteurs à la Libération
- Au bout de la nuit de l'Occupation, la lumière de la Libération.
- L'héritage de la résistance des transmetteurs des services techniques et la mémoire de leur sacrifice.
Conclusion
+ Biographies de André Angot, Claude Berman, Jean-Guy Bernard, Paul Bernard, Gustave Bertrand,Léon Bourragué, Armand Bouvier, Paul Brenot, Robert Brygoo, François Cart, Raymond Collard, Louis Colson, Edmond Combaux, Roger Delille, Léon Faye, Gustave Ferrié, Marie-Madeleine Fourcade, Alphonse Georges, Francis Guillou, Jacques Jaffry, Edouard Kauffmann, Paul Labat, rené Lèbre, Gustave Leroy, Marien Leschi, Louis Letailleur, Georges Loustaunau-Lacau, René Marty, Lucien Merlin, André Mesnier, René Métrat, Marcel Picot, Paul Quesnel, Roger Richard, Louis Rivet, Maurice Rivet, Gabriel Romon, Eugène Rouchon, René Zecht. |