le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Dans ce texte :Douze mythes de l'année 1914Jean-Claude DelhezPrésentation de l'éditeur
Voici un livre qui vient décaper bien des idées reçues sur le début de la Première Guerre mondiale.
Les taxis de la Marne, une idée décisive ? Pas du tout : ni décisive ni même nouvelle.
L’armée française n’avait que des baïonnettes à opposer aux mitrailleuses allemandes ? Archifaux ! Elle était bien équipée.
Le roi des Belges, Albert Ier, a magnifiquement aidé la cause alliée ? Oh que non : il entre en guerre contraint et forcé et ne fait pas grand-chose durant 4 ans à part se plaindre.
Pourquoi l’armée française est-elle partie en guerre avec des pantalons rouges ? Est-ce pour complaire aux producteurs de teinture garance du Midi, comme on le lit partout ? Absolument pas : le rouge vient… d’Allemagne !
En douze tableaux, l’auteur nous renvoie une tout autre image de cette terrible année 1914.
En introduction de l'ouvrage (extrait) :
(...) La focalisation sur la guerre de positions fait oublier au grand public que 1914-1918 fut aussi une guerre de mouvement : sur le front Est, mais également, dans les premiers et ultimes mois du conflit, sur le front Ouest. Et c'est précisément à ces quelques mois de 1914 que ce livre s'intéresse. Voilà une période qui, à plus d'un titre, présente des enseignements capitaux, bien que généralement ignorés. Car l'étude de la Première Guerre mondiale, et bien non, elle n'est pas pliée. Elle reste à faire, pour partie. C'est précisément le propos de ce livre. Rien que pour l'année inaugurale du conflit, les chapitres qui suivent présentent, expliquent, décortiquent une douzaine de mythes. Il y en a peut-être encore d'autres encore en 1914, et bien sûr pendant le reste de la guerre. Des mythes, c'est-à-dire des récits du conflit qui sont partagés par toute l'historiographie existante - ou presque -, mais qui, pour autant, ne correspondent pas à la réalité des faits. Une douzaine rien que pour le début de la guerre, on aura compris qu'il ne s'agit pas de nuancer la vision historique, mais bien de la remettre en cause dans ses fondements. Elles ont fondé un socle de connaissance sur des lieux communs, c'est-à-dire des idées partagées sinon par tous du moins par ceux qui s'intéressent à ce conflit, socle qui ne résiste pas à l'analyse contradictoire. Ce faisant, elles ont biaisé la mémoire collective. Ce livre espère rétablir la vérité sur les conditions de préparation de la guerre et le déroulement des premiers mois du conflit. (...)
L'auteur.
Jean-Claude Delhez, journaliste, historien, spécialiste de la Première Guerre mondiale, a particulièrement axé ses recherches sur l'année 1914.
Une brève biographie sur Babelio :
Parmi les publications de l'auteur, mentionnons Le jour de deuil de l’armée française, tome 1 paru en novembre 2011 suivi du tome 2 paru en octobre 2012.
Tout récemment La bataille des frontières - Joffre attaque au centre 22-26 août 1914, Economica, juin 2013.
Table des matières.
- Introduction
- Les pantalons rouges.
- L'altérité franco-allemande.
- Les forts de Liège.
- L'offensive à outrance.
- Baïonnettes contre mitrailleuses.
- Joffre : le pestiféré.
- La bataille inconnue.
- La domination des obusiers allemands.
- Les taxis de la Marne.
- Mourir en masses.
- Albert Ier : le roi chevalier.
- Les tranchées.
- Une histoire qui reste à écrire.
- La perspective européenne. |