le Glossaire de Francis a trouvé : Asher (Serge) - Résistance (France) |
- | Serge Asher est mieux connu sous le nom de Serge Ravanel, son pseudonyme de résistant. (voir sous Ravanel)
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- | Ecrivain (1895-1981). Né à Corfou, il émigre avec sa famille dans le midi de la France. Au lycée, il aura comme condisciple Marcel Pagnol avant de poursuivre des études de droit à Genève. Il prendra la nationalité suisse en 1919. L'écrivain s'est consacré à imaginer l'épopée de ceux qu'il appellera, au titre d'un de ses romans, "Les Valeureux". En 1968, son roman "Belle du Seigneur" obtint le grand prix du Roman de l'Académie française.
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Dans ce texte :Persécutions et sauvetagesJuifs et Français sous l'Occupation et sous VichyAsher Cohen4eme de couverture
L'occupation allemande et le gouvernement de Vichy sont les deux faces de la défaite. La condition juive, bien que dépendante du gouvernement français, s'intégrait dans la politique antijuive des nazis, laquelle était appliquée depuis 1933 en Allemagne. On ne peut décrire ou tenter de comprendre les événements qui touchèrent les Juifs entre 1940 et 1944 sans tenir compte de ces éléments, du contexte international et aussi des réactions des Juifs eux-mêmes. En France, 80 000 d'entre eux périrent, et plus de 250 000 survécurent à la Shoah. Ce dernier nombre est relativement élevé, tant dans l'absolu qu'en proportion, si nous le comparons à ceux des autres pays européens.
L'auteur prend en compte ces faits et tente d'en analyser les raisons. Il considère d'un côté tous ceux qui par leurs actions ou leur soutien idéologique ont contribué, même inconsciemment, à la déportation, mais aussi, de l'autre, tous ceux qui ont entravé ce mécanisme de mort, soit en agissant (les actions de sauvetage) soit en exprimant à voix haute leur opinion. Cet ouvrage démontre clairement que l'opinion publique française, et particulièrement chrétienne, a pesé et a limité jusqu'à un certain point les effets dramatiques de la "Solution finale". |